Tant que …
Tant que la rose s’ouvrira À la rosée du matin Que son parfum embaumera L’air frais régnant sur le jardin Je t’aimerai Tant que les oiseaux chanteront Leur bonheur du soleil levant Unis dans le diapason D’on concert ô combien charmant Je t’aimerai Tant...
Statistiques des visites du blogue en mai 2019
Malgré la campagne électorale qui a mobilisé nombre d'utilisateurs sur Internet, 609 visiteurs uniques ont lu 1093 poèmes s, pratiquement 2 poèmes par consultation prouve un certain intérêt pour mes écrits qu'ils en soient remerciés !
L'ennemie de la liberté
Elle se cache souvent Dans les bons sentiments Affichés en société Pour ne pas la déranger Elle utilise parfois Le triste arsenal des lois Pour faire taire l’insoumis Pour supprimer ce qu’il dit Mais c’est la réprobation Dont elle use avec passion Oser...
L’horizon
Regarde l’horizon À portée de la main Et pourtant si lointain Des murs de ta prison Tu tends les bras vers lui Dans le rêve insensé De pouvoir le toucher Sa beauté te séduit Pourquoi le désirer Il n’est que chimère Mirage du désert Désir de liberté Penser...
La petite vieille
Dans la cohue du samedi D’un banal supermarché Petite vieille aux cheveux gris Elle cheminait les yeux baissés Dos voûté le pas hésitant Elle passait tous les rayons Indifférente à tous les gens Qui la bousculaient sans façon Elle éveilla mon attention...
Le vide sentimental
Je sens la mélancolie M’envahir le cœur Elle devient triste ma vie J’ai l’âme en langueur Noyé dans ma solitude Je me sens brisé Plongé dans la certitude De ne plus aimer Si je survis au jour le jour C’est presqu’à regret Je ne puis vivre sans l’amour...
La mort d’un être cher
Surtout ne pas pleurer Il faut te montrer fort Mais comment résister Lorsque frappe la mort Tu retiens tes sanglots Mais tes yeux sont noyés Il part toujours trop tôt Ce proche tant aimé Et tu restes debout Pour ne pas t’effondrer Muet devant ce trou...
Le tilleul miraculeux
C’est sous le tilleul en fleurs T’en souvient-il mon amour Que nous eûmes le bonheur De nos rencontrer un jour La place était déserte Au clocher sonnait midi Et ta blouse entr’ouverte Évoquait le paradis J’ouvris la conversation Par un vague compliment...
La fin du poète
Le poète est bien las Et son regard s’éteint Le ciel perd son éclat Lorsque vient le matin Et le jour devient nuit Comme pour l’endormir Dans le creux d’un ennui Où se meurt le désir Dans la brume des ans Ses rêves ont disparu Ses mots sont hésitants...