Testament d'un poète d'aujourd'hui

22 Juillet 2024 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Voici venir le temps
Où je dois décider
D’écrire un testament
Pour la postérité

Quels sont les derniers mots
D’un poète meurtri
Par ce monde en défaut
De justice et d’esprit

Je rêvais de chanter
et de mettre à l’honneur
La paix et la beauté
Ignorant le malheur

Mes vers sont devenus
Des cris de colère
Les êtres sans vertu
Règnent sur la terre

Comment aurais-je pu
Ignorer les guerres
Et voir les corrompus
Semer la misère

Je pensais paradis
Ils ont fait un enfer
nous sommes les maudits
D’un cruel univers

À écouter les pleurs
À voir couler le sang
Et rirent les vainqueurs
Un haut-le-cœur me prend

La haine fleurit partout
Et remplace l’amour
Pourtant il était doux
À vivre chaque jour

Le ciel jadis si bleu
Et le chant des oiseaux
Berçant les amoureux
n’ont pas tenu l’assaut

Je m’en irai heureux
Loin de mes déceptions
L’être humain n’est qu’un gueux
Dépourvu de raison

Vous mes quelques amis
Ne pleurez pas ma mort
Il reste mon esprit
J’abandonne mon corps

Car ils vivront toujours
Tous les poèmes écrits
Témoins de mon parcours
Dans un monde subi

Dans le cimetière
En guise de regret
Posez sur la pierre
Un fragile bleuet

Méry-sur-Ourthe, le 22 juillet 2024
Georges Bleuhay

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Régis

24/07/2024 03:39

Bonjour George, ton poème est un mélange poignant de tristesse et de résilience, il capture la douleur d’un monde en conflit, mais aussi l’espoir que les mots peuvent survivre au-delà de notre existence, ton testament poétique est un rappel que même dans les moments les plus sombres, la beauté et la vérité peuvent être trouvées, merci de partager tes pensées profondes avec nous, ton œuvre continuera à vivre et à inspirer, bonne journée, Régis.

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Georges Bleuhay

24/07/2024 14:07

Les poètes par leurs poèmes ont la capacité de vivre au-delà de leur mort car leur écrits continuent à exister et s'adressent à tous les lecteurs qui veulent s'en imprégner, à l'inverse des fous du Roi dont les paroles sont fugaces et ne touchent que leurs maîtres !