En l'an deux mille cinquante
Oui c’est un moment de plaisir Le jour du vaccin mensuel Car il m’est permis de sortir Heureux je vais revoir le ciel Père dit que dans les temps passés Avant que le virus ne vint Les gens avaient la liberté De parler avec leurs voisins Aujourd’hui il...
J’arrive
Si j’ai le cœur battant lorsque renaît l’espoir D’enfin te retrouver quand finira la nuit Où je survis sans toi lassé du désespoir D’avoir perdu l’amour dans un monde détruit Quand tu as disparu au creux de la terre Mon bonheur s’est brisé me laissant...
Une question inquiétante
Le monde est dans le malheur À l’annonce d’un virus Semant en nous la terreur Encore pire que le typhus Si tous n’en sont pas atteints La panique se fait sentir Les mots des politiciens Assombrissent l’avenir Les gens s’enferment chez eux Et le commerce...
Le sexe des mots
Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots. La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français...
Les copains perdus
Où sont-ils mes copains d’antan Pourquoi suis-je seul maintenant Mais où est donc leur amitié Pourquoi m’ont-ils abandonné Nous avons eu tant de bonheur Ma vieillesse leur fait- elle peur Voient-ils en ma déchéance Leur avenir en souffrance Suis-je devenu...
Mais qui est Georges Bleuhay ?
C’est sous le pseudonyme de Georges Bleuhay, que René Georges Thirion a décidé de publier ses poèmes rédigés au cours de sa vie. Né à Auderghem le 10 avril 1939, son père étant mobilisé à Bruxelles pour cause du conflit qui s’annonçait, il passe ses premières...
L'essentielle aventure
Il faut vivre l’aventure Et surtout ne pas accepter Cette ignoble dictature Que certains veulent t’imposer Le bonheur c’est la liberté D’être seul maître de son sort De refuser d’être opprimé De pouvoir être en désaccord Notre société n’aime pas Celui...
Une douleur qui n’en finit pas
Ce soir j’ai le cœur gros Je me sens fatigué Je rêve du repos De ne plus exister Je vis dans un désert Errant à l'infini Chaque jour je me perds Dans un mortel ennui Parfois quand je m’endors Je suis au désespoir J’en appelle à la mort La grande Dame...