Le beaujolais nouveau est arrivé

1 Décembre 2024 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Marketing, #Nouvelle

Bien qu’étant grand amateur des vins de Côtes de Rhône et des crus du Beaujolais, je ne manquerais pour rien au monde la sortie du Beaujolais Nouveau, souvent dénigré par les critiques et les snobs. Ce n’est pas du vin, disent-ils, la bouche en cœur. Ils ont raison dans le sens qu’il n’est pas terminé dans son élaboration, mais ils ont tort, car il s’agit d’un vin léger de goût, fruité, frais avec une petite note acide et dégageant un peu de gaz carbonique qui agace un peu la langue, qu’il perdra rapidement dans le temps, le transformant en un vin quelconque. Il faut presque l’avoir dégusté au zinc d’un bistrot lyonnais ou parisien comme je l’ai fait dans ma jeunesse, pour en saisir presque la sacralité de cette tradition bien française, populaire et joyeuse.

Vous le savez, je suis retraité et handicapé, au point d’être obligé de me faire livrer mes courses à domicile. Il est donc loin le temps où je faisais venir 240 bouteilles directement d’un petit, mais excellent viticulteur de la région que je partageais avec mes amis et dont je faisais une cure suivie de 2 mois. J’ai donc commandé chez Carrefour les trois bouteilles différentes qu’ils proposent pour l’occasion. Il y en a une qui m’a vraiment séduit et… c’est la meilleure marché à 4,99 €. Si vous testez ce dernier rayon de soleil estival, buvez-le frais, mais pas glacé.

Par la même occasion, j’adresse une mauvaise note à Delhaize, mon fournisseur habituel, qui n’en offre pas dans ses livraisons. Peut-être est-ce dû au fait que cette chaîne est passée dans des mains hollandaises dont les acheteurs se préoccupent moins des désirs d’une clientèle francophone ?