La jeunesse perdue
10 Février 2018 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Qu’ils me manquent les bois où j’ai grandi
Et les prés où coulait l’eau fraîche d’un ruisseau
En ces beaux jours d’été où le genêt fleurit
Quand l’ardeur du soleil charge d’or ses rameaux
Oh que j’aimais tremper mes pieds nus dans l’onde
À sentir le courant me fouetter le sang
Je faisais partie de ce petit monde
Si loin de l’école je me sentais vivant
J’étais un sauvageon qui poussait librement
Dans cette nature où je me sentais Dieu
J’écoutais les oiseaux égayé par leurs chants
C’étaient des musiciens venus pour moi des cieux
J’étais l’explorateur d’un paradis perdu
Où parfois paraissait la vision fugace
D’une biche aux abois franchissant le talus
Et je restais muet devant cette grâce
Mais l’on perd tout cela quand l’on prend de l’âge
Quand l’œil se fatigue et que l’on ne sort plus
Tous ces beaux souvenirs semblent être un mirage
En train de s’effacer le mauvais temps venu
Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
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