poesie
Le mépris pour les vieux
Juste un peu de pitié Pour tous ces pauvres vieux Qu’on a abandonnés Et qui sont miséreux Malades à en mourir Survivants à regret Les entendre gémir Ne vous gêne jamais Mais qui peut affirmer Échapper au destin En étant plus âgé Le mépris vous retient...
Vivre malgré tout
Ne pas avoir peur de la mort qui s’en vient Supportant la douleur Marcher vers son destin Car rien n’est éternel En ce monde imparfait Le plaisir est mortel Et ne dure jamais Regarde l’avenir Même s’il est incertain Éprouve le désir De connaître demain...
Petite mort
Et il pleut sur Esneux Et je suis malheureux Malgré l'habitude Tant de solitude Pourquoi se lamenter Sur le bonheur passé Oublier le soleil Dans un triste réveil Car tel est mon destin Connaître la langueur En ce triste matin Pourquoi tant de douleur...
Vient de paraitre: Nouvelle édition
Le recueil de poèmes de Georges Bleuhay sur Esneux vient d'être réédité, enrichi de quinze poèmes supplémentaires et d'une courte biographie de l'auteur. Profondément attaché à ses racines liégeoises; il décrit le bonheur de résider dans cette paisible...
Le poète vous présente ses meilleurs voeux !
Chaque fois que naît l’An Nouveau On espère des jours plus beaux Emplis de joie et de splendeur Dans un monde rendu meilleur Je vous envoie tous mes souhaits Croyez qu’ils sont sincères et vrais Pour qu’ils soient merveilleux pour vous Santé et bonheur...
Le dernier Noël
Ce soir j’ai le cœur las À me sentir si seul Dans une vie sans éclat À sentir le linceul Noël me fait pleurer Je n’ai plus de bonheur À pouvoir partager Même plus ma douleur Quand sonnera minuit Peut-être verrais-je Une étoile qui luit Celle qui me dit...
La vérité bafouée
Au professeur Luc Montagnier Prix Nobel de médecine On tente de les effacer Pour enfin les faire taire Ceux qui disent la vérité Les héritiers de Voltaire Ce sont des lanceurs d’alerte Détestés par les gouvernants Qui ne pensent qu’à leur perte Pour éviter...
L’indifférence généralisée
Oh ce temps qui passe La douleur qui lasse On est un miséreux Quand le corps devient vieux Quand la servitude De la solitude Et quand le cœur anxieux Vous tuent à petit feu Vous espérez en vain Qu’on vous tende la main Pour vivre encore un peu Sans être...
Le bleuet du poète
Je suis né entre deux pavés D’une rue triste à pleurer Graine portée par le vent Lorsque s’éveille le printemps Je devais me mêler aux blés Dansant sous le soleil d’été Mettant du bleu dans leur blondeur Pour réjouir le promeneur Mais le sort s’est joué...