poesie
Un monde en destruction
Une abeille se meurt D’avoir trop butiné De pollen dans les fleurs£ D’un champ empoisonné Le monde est en danger Notre alimentation Va bientôt nous manquer La mort en nos sillons Si les pesticides Se révèlent un poison C’est un génocide Qu’hélas nous...
Nostalgie sanitaire
Que reviennent les jours heureux Où l’insouciance des enfants Se changeait en rires joyeux Pour le bonheur de leurs parents Ils ignoraient tous les dangers Qui menaçaient leur avenir Dévorés de curiosité Ils avaient tout à découvrir Hélas ces moments...
La fin d’un monde
N'en déplaise à la Greta Je ne parle pas climat Mais la folie des humains Qui gâche notre destin Elle est toujours aveuglante Au point que l’on ne peut la voir Cette vérité troublante Qui pousserait au désespoir L’homme empli de suffisance Croit pouvoir...
Le Peuple sait être grognon
Il n’était qu’un godelureau Formé par une égérie Une sorte de maquereau Qui joue une comédie Il était doué l’animal Pour pérorer comme pas deux Mentir était un festival Qu’un peuple béat adorait Le pays devint sa scène Je suis le grand réformateur J’ai...
Une dérive présidentielle
Il trône sur sa vanité Et il croit en sa majesté Il n’est qu’un triste dictateur Qui domine par la terreur Et c’est avec brutalité Qu’il impose sa volonté Par la force des gendarmes Sur les citoyens en larmes Il s’affirme ami de l’ordre Il ne crée que...
In Memoriam pour ma sœur Reine
À l'enfant que j’ai élevé jusqu’à ses trois ans Elle fut une fleur Trop vite fauchée Cette petite sœur Que j’ai tant aimée Souvent elle a connu Du sort l’adversité Elle y a survécu Par sa volonté Elle aimait le monde Dans sa totalité L’humeur vagabonde...
La mort de l’Honneur
La plus belle des fleurs Est morte ce matin Elle s’appelait Honneur Et croyait au destin Elle offrait le parfum Du devoir accompli Elle transformait l’humain Grandissant son esprit De mauvais jardiniers L’ont fait disparaître Pour d’autres variétés Je...
Mourir d’amour
Tel un lierre vivace Étouffe l’arbrisseau Ton désir m’enlace Et me colle à la peau L’azur de ton regard Le velours de ta peau Et ta beauté sans fard M’obscurcit le cerveau Je ne pense qu’à toi Je ne puis t’oublier Et dans mon désarroi J’implore ta pitié...
Vers le grand départ
Comme un cheval fourbu Qui se laisse mourir Comme l’enfant perdu Sans aucun souvenir Je suis désespéré Je ne sais que pleurer Comme l’arbre trop âgé S’abat sous l’orage Tel le pauvre noyé Dont le corps surnage Je me sens apeuré Par ma fragilité L’angoisse...
"La Mélodie de la Vie" vient de paraître
Pour commander l'ouvrage, cliquez sur ce lien