Un cri de Gilbert Collard sur Les Faussaires
D’abord et avant toute chose, je tiens à vous alerter sur un texte islamophobe, franchement dégueulasse, qui circule sur internet et qui m’est attribué. Il s’agit d’un faux ! Je n’en suis pas l’auteur. J’ai déposé plainte pour usurpation d’identité et usage de faux. C’est la deuxième fois, c’est la deuxième plainte.
Ces méthodes en disent long sur la rage de nos ennemis qui veulent fabriquer du raciste là où il n’y en a pas, qui n’hésitent pas à exaspérer les tensions, à utiliser comme instrument un racisme inventé, fabriqué de toutes pièces pour alimenter leur boutique de propagande anti raciste. C’est ignoble et cela en dit long sur l’exploitation que « les belles âmes » font de l’anti –racisme. Elles inventent du racisme dans leurs usines morales pour pouvoir le combattre, quitte à jouer les faussaires, à colporter des ignominies durables qui salissent une communauté que je respecte, en me blessant au plus profond de moi-même dans mon respect pour autrui.
Ces faux, ces usurpations d’identité relayent la propagande politique des Darmon, Ruquier, Madénian, qui cherchent par tous les moyens- le ricanement, la caricature, le mensonge, l’ outrance- à accréditer l’idée vide qu’on est forcément xénophobe parce qu’on a rejoint Marine Le Pen. Le racisme est un crime, et attribuer, sous couvert d’un faux ou d’une formule forcément drôle, dans une émission de télévision ou sur internet, ce crime inventé à autrui, est l’aveu d’une exploitation commerciale de l’anti racisme, du mépris de la personne victime potentielle des vrais racistes, dont on se sert à des fins électoralistes. Ils s’inventent des racistes, fabriqués de toute fausse pièce, pour exister dans leur posture d’imposteurs.
Ces textes ignobles qu’on m’attribue au risque de provoquer la haine d’une communauté contre moi et les miens, la colère de certains, la violence d’autres, à un but : diaboliser, même si le diable habite l’âme sournoise des falsificateurs ! Confirmer dans l’opinion qu’on est « des fils de pute ! », « des bras droits d’Hitler », « des collabos » ; ce fonds de commerce utilise les ustensiles de la propagande du bouc émissaire : on est là, habillé de racisme par la confection sur mesure Ruquier faussaire et compagnie aérienne Darmon.
Les mal-logés, les mal- payés, les maltraités, les humiliés, les laissés pour compte, les violentés, les exploités peuvent souffrir tranquilles, les victimes du racisme, toutes les victimes, du blanc au noir, sont défendues (enfin pas toutes, on sélectionne) par les vengeurs en onde. C’est facile ! Ça ne coûte que le mal qu’on fait à autrui, que le mensonge et la falsification.
Tant pis si je les prive de leur goûter : je hais le racisme, forme suprême de la connerie ! Mais je hais tout autant les exploiteurs du racisme, qui entretiennent le mal qu’ils seraient censés éradiquer, pour diviser la France et empêcher qu’on dise la vérité sur la situation du pays.
Vous vous en rendez compte, ils en sont à faire des faux ! Il serait temps que les populations comprennent qu’on les manipule, qu’on les trompe, que notre Nation, l’une des plus accueillantes, n’est pas raciste, mais seulement épuisée moralement, financièrement, et qu’il faut chercher des solutions, dans la dignité de tous, avant l’orage que les météorologues de la morale auront laissé venir sous leur parapluie de prêchi-prêcha. Ils font comme si le monde n’avait pas changé, comme si les combines politiques de la consanguinité entre droite et gauche marchaient encore, comme si la dette n’était pas la sœur jumelle de la banqueroute d’ancien régime, comme si l’impôt aggravé ne tuait pas les peuples jusqu’au sursaut furieux de l’agonisant, comme si l’abandon de toute souveraineté était indifférent aux orphelins de la grandeur, comme si l’insécurité, la délinquance chronique n’empoisonnaient pas la liberté de tous les jours, comme si la mondialisation, l’ultra libéralisme, la loi des marchés, la mainmise des banques ne réduisaient pas en esclavage un pays dépossédé de lui-même et en recherche désespérée de fierté.
Ils font comme si les milliards qu’ils jettent par les fenêtres de l'euro, ils ne les prenaient pas dans nos poches. Comme si la générosité d’un peuple envers le monde entier n’avait pas sa limite dans les privations que ce peuple doit s’imposer jusqu’à en crever. Le monde a changé, eux, les bien-pensants, ne changent pas, englués dans les confitures du pouvoir à manger des brioches pendant que le peuple manque de pain. Brioches, servies sur les plateaux de télévision, qu’ils trempent, pour être irréprochables, dans les tasses de chez Hermès de l’anti racisme. Les corps des autres s’épuisent, mangent mal, tremblent, s’angoissent, ne sont plus soignés, mais, eux, ils ont l’âme belle…
Comment accepter encore ce conditionnement digne des officines fasciste, nazie, communiste de ces profiteurs de la misère humaine qui en font un fond de commerce au service des destructeurs de la République !