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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Permettez-nous, Sire, d'avoir la volonté de rejoindre notre vraie patrie, La France !

25 Décembre 2009 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

Dans son allocution de Noël, Albert II a notamment déclaré que le traité de Lisbonne devait permettre à l'Europe "de mieux jouer son rôle dans les grands dossiers internationaux tels que le climat, les négociations économiques et financières internationales, la coopération au développement et la paix dans le monde".

Sur sa lancée,  le monarque  y a vu un exemple pour une Belgique,  où "la diversité et les divergences de vue entre groupes de population rendent la cohésion parfois plus difficile".

Est-ce de l’humour d’un souverain détaché d’une royauté qu’il va bientôt quitter ou la vision d’un homme détaché de la réalité et des problèmes de son peuple ? « Divergences de vue entre groupes de population » est un une expression bien légère pour désigner les rivalités profondes qui divisent les communautés.

Il  a aussi appelé à la créativité,  à la confiance et à la détermination pour surmonter les obstacles. "C'est à cette condition que nous pourrons continuer à jouer le rôle constructif qui est le nôtre en Europe", a-t-il ajouté.

S’il considère que l’avènement de Van Rompuy 1er à la présidence de l’Europe est le fait de l‘exemple de l’intelligence « belge », ou il ne lit pas la presse étrangère, ou il ne veut pas savoir que les locomotives des vingt-sept pays de l’Union l’ont choisi pour ses qualités de silence et d’indécision.

Enfin, pour clore le bec  à ceux qui, de plus en plus nombreux, croient en une Belgique en voie d’éclatement, il leur assène l’argument final : "Nous manquerions de crédibilité pour suggérer le dépassement des divergences entre les Etats membres si nous ne parvenons pas à le faire au sein de notre propre pays".

Mais Sire, pour employer la formule protocolaire, c’est déjà le cas. Quel crédibilité peut avoir encore un pays où il y a une citoyenneté à deux vitesses et ou un groupe, comme il aime à le désigner pudiquement, s’est emparé du pouvoir fédéral et écrase une minorité de belges français.
Oui, j’ose le dire et le répéter, des belges français et non des belges francophones. Et puisque ce  pays  les considère, de plus en plus, comme indésirables aux postes de commandes de l’état, des institutions publiques, permettez-nous, Sire, d’avoir la volonté de rejoindre notre vraie patrie, la France !




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