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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Déjà en juin 2009 se posait la question. A quand l'explosion ?

7 Juin 2010 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

A peine, les élections régionales terminées l'année dernière, la création du nouveau gouvernement flamand posait la question de savoir quand la novelle explosion communautaire allait se produire. Paul-Henry Gendebien a de suite pressenti que la législature fédérale n'irait pas jusqu'en 2011, date normales des élections fédérales.
Il pensait que des élections anticipées aurait lieu en début 2011, à la fin de la présidence européenne de la Belgique mais n'écartait pas l'idée que cela n'arrive plutôt
L'article que nous avions publié le 20 juin 2009 contenait tous les germes de ce qu'il vient de se passer.
Bart De Wever refusait une coalition avec l'Open VLD et prenait ainsi en otage le CD&V comme il l'avait fait lors du précédent cartel avec ce parti, avant de claquer la porte pour non-avancée significative du problème communautaire.
Cela lui réussit puisque certains sondages lui annoncent pour son parti lors du suffrage du 13 juin un score de 26% des votants contre un petit 16% (23% précédemment)  et certains pensent même qu'il obtiendrait près d'un million de voix de préférence (800.000 pour le CD&V Yves Leterme la fois dernière.)
Comme l'homme est un fin stratège, il pourrait tenter imposer le socialiste Elio Di Rupo comme Premier ministre, ce qui lui assurerait une voie royale, sans jeu de mot, vers une autonomie précédent le confédéralisme désiré ! Car Di Rupo est d'une ambition dévorante, se sert de la Wallonie et se "fout" éperdument du problème des Bruxellois quoi qu'en dise le PS.
Vous doutez de son utilisation de Wallons pour arriver à ses fins. L'an dernier, l'affichage publicitaire  de 20 m2  dans les grandes villes wallonnes incitant ses habitants à se sentir plus Wallons, n'étaient pas une aide aux indépendantistes, mais bien un manière de montrer à certains futures "collaborateurs" que le Vlaams Leeuw pouvait caresser au lieu de mordre.
Il faut que la Wallonie retrouve son appartenance française. C'est la seule manière d'échapper à la domination sociale, culturelle, économique, financière flamande.
Aucun parti, à part le RWF, ne montre cette voie de secours bien plus raisonnable pour notre avenir. Mieux, ils la combattent.
Votez RWF - Liste 14 pour au moins faire avancer un alternative aux problèmes de plus en plus insolubles qui vont s'abattre sur la Wallonie !
L’article du 20 juin 2009
20 juin 2009 - Un gouvernement flamand en gestation - des crises institutionnelles en prévision
Kris Peeters, le formateur CD&V flamand a annoncé vendredi qu'il entamait des négociations pour la formation du gouvernement de la Flandre lundi avec le CD&V, le sp.a et la N-VA. Le libéral Open Vld n'en fera donc pas partie. Il a souligné qu'en raison de la crise, il fallait rapidement mettre sur pied un gouvernement cohérent au sein duquel "les différents partenaires peuvent se retrouver au maximum ".
Le sp.a a fait savoir au formateur qu'il préférait une coalition à trois. La N-VA est allée plus loin puisqu'elle a dit refuser entrer dans une coalition à quatre et Bart De Wever, son président a indiqué  que le Bureau de la N-VA s'est prononcé en effet unanimement en faveur d'une coalition sans l'Open Vld.
"La situation économique nous impose de mettre sur pied un gouvernement avec une politique cohérente et efficace et une équipe forte et unie ", a commenté M. Peeters. Il a encore indiqué qu'il a voulu tenir compte au maximum "du signal clair donné par l'électeur le 7 juin ".
En bref, un probable gouvernement flamand des deux associés d’avant la dissolution du cartel qu’ils constituaient avec une pression plus forte de la NV-A, le seul parti gagnant des élections régionales. Ne parlons que très peu du s.pa qui constitue le maillon faible de la coalition et qui servira probablement à assouplir les relations avec une Wallonie de gauche.
Face à une crise profonde, la région flamande va mordre dans tous les sens et va exiger de plus en plus d’autonomie, mais hélas, sans demander son indépendance.
La question est maintenant de savoir combien de temps il faudra pour que la mèche du dépeçage de l’état fédéral arrive à la bombe communautaire et jusqu’où nos politiciens vont accepter de boire la vinasse unitaire qu’on leur sert à chaque fois.
La nausée finira bien par arriver, sinon chez eux, au moins sur leurs électeurs.
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