Brèves de la semaine
Selon Rudy Demotte, ministre-président wallon, l'évaluation du Plan Marshall est positive. Evalué par un délégué spécial et par l'IWEPS. Il en ressortirait qu'il s'agit d'une "réussite incontestable" mais que des perfectionnements sont possibles.
Le Plan Marshall a notamment permis la création de 27.239 emplois, la mise en formation de 115.076 personnes, et l'engagement de 1.250 nouveaux chercheurs ou encore l'investissement par les entreprises dans les zones franches. Des améliorations doivent toutefois être apportées notamment dans la manière d'octroyer les subsides.
Et cela, c’est le grand défi ! Les entreprises, souvent américaines vont-elles rester en Wallonie, lorsque la manne des aides régionales se tarira ? Ne vont-elles pas à l’instar de leurs consœurs de 1970 nous quitter. L’on a encore en mémoire le désastre des sociétés « high-tech » du zoning des Hauts-Sarts à Herstal qui on laissé des bâtiments vides et des centaines de travailleurs sur le carreau.
Pour savoir les pistes que nos « grands hommes » négligent pour notre développement futur, lisez-donc l’article de Guy Bertrand, notre candidat effectif dans l’arrondissement de Liège. (cliquez ici)
3 avril - Le MR en panne d'idées révolutionnaires pour les élections ? Non, Jacques Brotchi est là
Le sénateur MR Jacques Brotchi souhaite taxer les aliments jugés trop gras, trop salés, trop sucrés pour inciter les gens à manger mieux et lutter plus efficacement contre l'obésité. Selon Sud-Presse, ledit sénateur propose de jouer sur le taux de TVA qui touche les produits alimentaires.
Voilà à quoi passe son temps un libéral au moment où la crise économique frappe de plein fouet nos concitoyens au niveau du pouvoir d’achat (pour les plus pauvres, tout au moins), où le communautaire empoisonne notre vie, où la crise bancaire n’en finit pas de se révéler !
Et puis, je croyais que la formule libérale comportait une certaine animosité envers les taxes et un amour d’un libre-choix pour l’individu. Apparemment, je me trompais encore une fois ! Un rapprochement idéologique avec Ecolo qui ne rêve que de taxer tout ce qui pollue, même si cela touche les plus pauvres. Tant pis pour eux !
2 avril - La preuve que le RWF est censuré et même condamné par RTL Info
Il existe un moteur d'alerte sur Goggle qui permet, au moyen de mots-clé, d'être averti par courriel des publications les reprenant sur Internet.
Abonné à ce service, j'ai reçu hier à 8h45 lorsque je me suis connecté sur ma messagerie électronique, un message m'annonçant qu'Overijse retenait les acte de présentation du RWF avec le lien conduisant à l'article repéré. Et là, surprise, l'article en question avait miraculeusement disparu. Rien ! Nada ! Circulez, il n' ya plus rien ) savoir sur cet acte flamingant. Pourtant l'article y a bien figuré, quelques minutes au moins pour que Goggle le décèle.
Voici donc la preuve indéniable que RTL-Info, non seulement pratique une censure passive, mais également active envers les nouvelles qui concernent le RWF.
Il y a dû avoir un ordre pour que l'information soit effacée aussi rapidement. Et dire que le slogan de ce média est "Ensemble". Ensemble oui, mais dans la "bonne direction" comme dans toute bonne dictature !
Que les lecteurs de cette page "Nouvelles" veuille bien se montrer compréhensif envers l'envie que j'ai eue de prendre Rudy Aernhoudt comme le thème de mon poisson d'avril. En effet, le rire et l'ironie étant le propre de l'homme, je n'ai pu résister à en faire notre concurrent virtuel à défaut de réel. Trois d'entre vous m'ont fait remarquer que l'on ne tire pas sur une ambulance. Je leur accorde bien volontiers mais je n'ai pas le seul à me gausser du personnage. Certains journalistes n'ont pas hésité à annoncer une idylle avec Anne-Marie Lizin au sein de ViRé. L'homme se dit philosophe mais ce poisson-là a dû plus le toucher que le mien, bien innocent. Une union avec Anne-Marie, même politique, est la chose la plus difficile à avaler. Notre cher (dans le sens onéreux) Di Rupo en sait quelque chose ! |
1er avril - Rudy Aernhoudt créée un nouveau parti.
Ce matin, lors d'une conférence de presse improvisée, Rudy Aernoudt a annoncé le lancement d'un nouveau parti, le RWF. A la question de savoir s'il ignorait qu'il existait déjà un parti RWF, il a répondu qu'il ne fallait pas confondre. Le sien serait le Rassemblement Wallonie-Flandre. Comme un journaliste s'étonnait de cette initiative et rappelait que les wallons étaient déjà étroitement liés à la Flandre par l'état fédéral, l'ex-patron de Lidé a rétorqué qu'ils sont déjà colonisés par un état où la Flandre est majoritaire en voix et en décisions mais que cela n'est pas suffisant. " Je veux qu'ils deviennent flamands à part entière. Ils ont le droit d'appartenir à une nation puissante, de pouvoir s'exprimer uniquement en flamand, d''être assisté par leur propre nation plutôt que par une région dominatrice". A la question de savoir s'il comptait recueillir beaucoup de suffrages le 7 juin, il a répondu que l'électeur par crainte d'une montée du parti de Paul-Henri Gendebien et d'une obligation de continuer à parler la langue exécrable de Voltaire, choisirait en masse le nouveau RWF.
Dernière Nouvelle: La revue de presse de la chambre de commerce de Liège reprend l'information suivante. "Nous dérogeons à la ligne éditoriale de notre revue de presse. L'information risque de modifier le paysage politique de notre province : Rudy Aernoudt et Anne-Marie Lizin se seraient associés pour créer un nouveau parti - Virage Révolutionnaire - en abrégé : ViRé. Plus d'infos dans Le Jour - page 4
Ce brave Rudy serait-il la nouvelle idole de la politique belgo-flamande ?
31 mars - Quand les chiffres sont indéniables. Dommage que nous ne soyons pas français ! 18% qui font une grosse différence !
C'est une autre conséquence de la crise. Le déficit public de la France (État, Sécurité sociale et collectivités locales) a atteint 3,4 % du PIB en 2008, tandis que la dette publique s'élevait à 68 % du PIB, contre 67,3 % annoncés dans le dernier collectif budgétaire, d'après une première évaluation publiée mardi par l'Insee.
La contribution de l'État à la dette publique a progressé de 107 milliards d'euros, une variation nettement plus importante que son besoin de financement, selon l'Insee. La différence s'explique notamment par le financement de la Société de prise de participation de l'État (SPPE), créée pour faire face à la crise financière, et qui s'est endettée à hauteur de 11,6 milliards d'euros. La SPPE a souscrit, dans le même temps, des titres émis par six établissements bancaires français pour 10,5 milliards d'euros, et est entrée pour le compte de l'État au capital de la banque Dexia pour un milliard d'euros, rappelle l'Insee.
L'augmentation de la dette s'explique aussi par la création de la Société de financement de l'économie française (SFEF), qui s'est endettée en 2008 pour 13 milliards d'euros dans le cadre du plan de relance. Sous l'effet de ce plan, le déficit et la dette devraient s'envoler cette année pour atteindre respectivement 5,6 % du PIB et 73,9 % du PIB, selon les dernières prévisions du gouvernement.
Quand l'on pense que les politiques wallons et belges dénigrent nos référence à la gestion de la France, alors que notre pays va dépasser un endettement d'au moins 86% du PIB national. Et que l'on ne parle pas de la crise comme première cause de cet endettement pharaonique. Ce sont ces partis et politiciens qui briguent vos suffrages qui l'ont créé. Facile d'accuser la crise mondiale et la crise bancaire. Avant ces dernier événements, notre dette approchait les 85%. un peu plus de détails sur le blogue de Liège-France Eco.
30 mars - Si tous les hommes politiques de tous les partis "officiels" pouvaient faire de même !
On savait depuis longtemps que Denis Grimberghs, chef de groupe cdH au Parlement bruxellois, conseiller communal à Schaerbeek, président de la Démocratie chrétienne en Wallonie-Bruxelles et ancien député fédéral ne serait pas candidat sur liste cdH aux élections régionales à Bruxelles.
Dans un courriel adressé à ses proches, Denis Grimberghs écrit ne plus pouvoir accepter "les modes de fonctionnement de Madame Milquet".
"Il n'y a pas d'amertume personnelle mais le constat renouvelé de l'incapacité chronique de faire fonctionner normalement les instances de décision de notre parti. Dans ce contexte, j'ai pris la décision irrévocable de ne plus siéger dans aucune des instances du parti, si ce n'est au niveau local", explique M. Grimbegsh. Cette information est relayée par la Dernière Heure.
Bien entendu, la meute des privilégiés de la présidente va se ruer sur les mollets de cet homme courageux qui ose marquer un désaccord sur la gestion calamiteuse du CDH et essayer de le crucifier, selon une bonne vieille tradition politicienne.
Mon regret, c’est qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes de cette trempe dans le CDH, mais également au PS dictatorial de Di Rupo et au MR monarchiste de Reynders.
En effet, la volonté de poursuivre une carrière rémunératrice les transforment pour la plupart en courtisans les plus serviles. Ils ont pourtant été élus pour représenter leurs concitoyens et non servir comme de parfaits domestiques l’ego du dirigeant de leur parti !