Non, mes humeurs sont encore présentes sur la toile
Je reçois depuis quelques jours des courriels de lecteurs me faisant remarquer que la publication de mes chroniques sur mon blogue avaient tendance à s'espacer et qui s'en étonnait.
Qu'ils se rassurent, mes réactions d'humeurs sont toujours aussi nombreuses, mais ...
Comme vous le savez, j'ai décidé de soutenir le Rassemblement Wallonie-France pour les prochaines élections régionales et européennes et j'ai mis à leur disposition un site de combat www.wallonie2009.eu dont j'assure la gestion complète.
Je suis donc obligé de partager mes réactions et mes écrits entre mon blogue et ce site qui est en pleine phase d'expansion. Je vous conseille donc de le visiter régulièrement et surtout de cliquer sur l'onglet des "Nouvelles". Chaque jour, j'y insère une nouvelle courte, suivie d'un commentaire.
Pour votre information, voici les drniers parus:
9 février - Annonce d'une catastrophe économique ou d'un plantage juridico-politique ?
L'incertitude grandit à nouveau sur l'avenir de la banque belgo-néerlandaise Fortis, dont le premier actionnaire, le groupe chinois Ping An, refuse d'avaliser un plan de sauvetage passant par la vente des principales activités à BNP Paribas et aux Pays-Bas. Le refus de la vente de Fortis à BNP Paribas "coûterait au bas mot 1 milliard d'euros au budget belge", indiquait-on dans les rangs du gouvernement, rapporte La Libre Belgique. Le gouvernement belge, qui a négocié le plan de sauvetage et de démantèlement du groupe, reste ferme. Le Premier ministre Herman Van Rompuy a exclu une renégociation d'ici mercredi.
Y aurait-il des cadavres cachés dans les armoires ?
Pourquoi le gouvernement a-t-il essayé de peser sur les actionnaires pour l’adoption d’un plan imposé illégalement sur le plan du droit commercial dans un premier temps, puis tente à nouveau d’influer sur les actionnaires par des déclarations de catastrophes annoncées ?
Le couac n’est-il pas essentiellement politique, les services de contrôle des banques n’ayant rien prévu, ni annoncé depuis le rachat d’Amro ?
Pourquoi lors de la crise, les politiques belges n’ont-ils pas « bétonné » les accords de redressement que les Pays-Bas avaient accepté dans un premier temps ?
Légèreté coupable, puisque que dès le lundi, nos charmants partenaires du Benelux que Leterme aimait tant, le dénonçait et faisait main-basse sur le paquet « hollandais » sans susciter la moindre réaction de la part de notre gouvernement.
Il y a quelques années, cela aurait fini par une déclaration de guerre. La Belgique est à la dérive et son équipage est totalement incompétent !
7 février - Demeyer continue le combat contre la candidature de Liège au titre de Capitale Européenne de la Culture 2015
Willy Demeyer continue à ne pas vouloir faire de l'ombre à sa majesté Di Rupo, son président de parti et tente par tous les moyens de faire capoter ce projet prestigieux pour sa ville, mais aussi pour tout le pays de Liège. Son attitude est injustifiable car Mons vient de conclure un accord de coopération culturelle pour la circonstance avec Mechelen, la ville de Bart Somers, le très flamand burgemeester de Mechelen.
Pour continuer son travail de sabotage envers l'idée, il aime à rappeler que d'obtenir le titre tant espéré par la jeunesse liégeoise coûterait cher aux finances de la ville, espérant ainsi que les liégeois ne soutiendrait pas le référendum d'initiative populaire. Belle attitude de mépris envers ses concitoyens qu'il pense apparemment avaricieux, lui, qui pour éviter la concurrence à Mons, proposait d'organiser une grande Exposition Internationale de l'Eau en 2017 en remplacement.
Quand on sait ce que coûte une exposition de ce genre. Les habitants Saragosse, ville espagnole qui vient d'en faire une en 2008, n'ont que leur yeux pour pleurer un bilan "contrasté", terme pudique pour avouer une perte financière.
Par contre, Lille, qui a été capitale européenne de la culture en 2004, est fière de constater que chaque euro investi aurait rapporté près de six fois l'investissement consenti. Pour l'aider dans son analyse de l'impact d'une telle manifestation, nous lui offrons ci-contre le bilan culturel obtenu par Lille. Imaginez les mêmes retombées pour la Cité Ardente. Quelle vie, quelle animation, quelle réunion festive. De nombreux visiteurs étrangers à la ville et ses habitants, unis dans une même communion . Mais un socialiste peut-il encore rêver ? La réponse très rapidement ! 6 février - Van Rompuy, après le "Je ne veux pas, mais je me sacrifie" joue maintenant le "J'y suis, j'y reste" Décidément, pour quelqu'un qui ne voulait absolument pas devenir 1er ministre, que tout le monde a dû supplier d'accepter, Herman Van Rompuy semble assez versatile dans ses attitudes. Se rendant compte que " l'Affaire Fortis-Leterme" risque de se dégonfler, grâce à une commission d'enquête peu active et une justice allant à un pas de sénateur, la direction du gouvernement semble être devenu son os à défendre. Il ne voulait pas l'être, il veut le rester. Non, mais des fois ! Décidément ces flamands sont impayables. Ils clament leur volonté d'indépendance, mais font tout pour conserver une Belgiek qui leur convient parfaitement, avec juste quelques petits ajustements, la prise en main de Bruxelles, déjà proclamée capitale de Flandre et la mise au pas des wallons encore un peu trop récalcitrants à leur goût. Mais tout cela c'est de la politique de messes basses. Normal puisque tout se passe au CD&V, parti chrétien flamand par excellence ! Elio Di Rupo était l'invité du Grand Jury sur RTL-TVI ce jeudi 5 février. A cette occasion, le président du PS a déclaré à propos de Anne-Marie Lizin: « On a fait tout ce qu’on pouvait faire mais ces derniers mois, manifestement, quelque chose dans son comportement n’est pas compréhensible par nous et elle portait atteinte d’une manière grave à la réputation de l’ensemble des socialistes. Nous ne la jugeons pas sur les faits mais nous la jugeons sur le plan éthique et politique. Le jugement est tel que si elle peut faire valoir ses droits, si elle veut démontrer qu’elle n’est pas responsable de tout ce dont on l’accuse, on ne demande que ça. Elle demande à venir au comité d’audit et elle est reçue dans les jours qui suivent », explique-t-il, ajoutant « on a tiré les leçons de Charleroi et c’est de ma responsabilité et de celle des vice-présidents d’agir comme nous l’avons fait. » Magnifique déclaration de ce grand pourfendeur de parvenus qui prouve qu’à défaut d’être clairvoyant, il est probablement aveugle. Car, depuis une certaine affaire de « faux papiers d’identité », il y a quelques années, établi par l'administration communale de Huy dans le but charitable certes de ramener des enfants d’Algérie, jusqu’à l’affaire en cours de l’utilisation des employés communaux pour la distribution de tracts électoraux, en passant par la lettre de recommandation à une juge, une criante manifestation de la non-séparation des pouvoirs en Belgique, rien n’a attiré son attention sur la bourgmestre de Huy. |