Sous Van Rompuy, tout devient plus clair et plus serein !
3 Février 2009 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Mouvements d'humeur
C’est RTL Info qui l’annonce sur son site, ce 3 février à 16 h 55.
« La Commission d'enquête parlementaire Fortis ne peut accomplir la mission d'enquête dont elle est chargée, ont conclu unanimement les experts dans le rapport qu'ils viennent de présenter. »
Le principal argument réside dans le fait que ladite Commission est appelée à se pencher sur une procédure judiciaire dont on est loin de connaître le dénouement.
"Préoccupante en soi, cette immixtion du pouvoir législatif dans le temps et l'œuvre d'un procès devient intenable au regard de la connexité entre, d'une part, les manifestations et conséquences procédurales prêtées aux contacts visés par l'enquête et, d'autre part, les questions litigieuses qui devraient être débattues devant les juridictions saisies des recours à venir ".
Ils notent également que "notre État de droit aurait tout à perdre dans un conflit entre pouvoirs qui, de ripostes en ripostes, d'arrêts en rapports, trouverait son issue dans l'arbitrage cuisant d'une juridiction supranationale ".
Voilà où l’on en est arrivé en Belgique. Ce serait probablement l’Europe qui serait appelée au secours, ce qu’aucun responsable belge ne veut. L’on risque donc un enterrement en « grande pompe » de ce que l’on peut appeler « l’affaire Leterme 1er ».
Monsieur 800.000 voix (flamandes) a d’ailleurs déclaré à la télévision flamande son manque de confiance dans ladite commission. Il craint que son impartialité ne soit entachée par des positions politiques à la veille d’un scrutin électoral.
Tout cela montre la déliquescence de notre système de gouvernance en général et de la valeur toute relative de nos politiciens de métier, en particulier.
Mais ce choc, qui aurait dû inciter à la prudence, n’ébranle pas la manière gouvernementale de prendre des positions d’une manière autoritaire. La continuation de vouloir ABSOLUMENT conclure le mariage de Fortis avec BNP avant l’assemblée générale des actionnaires devient tout à fait suspecte.
Mais tout devient bizarre, étrange dans notre royauté bananière. KBC a été sauvée par apport d’une garantie financière fédérale dans un premier temps, sans aucune contrepartie. Il est à remarquer que le même gouvernement fédéral a eu des exigences pour pratiquer le sauvetage de « Dexia », banque belgo-française.
Maintenant que KBC a de nouveau eu besoin d’aide, c’est la Flandre triomphante qui s’est précipitée à son secours en la garantissant à hauteur de 2 milliards d’euros. Normal, puisque la Flandre est plus riche que l’état fédéral, nous affirment les Flamands en chœur.
Oui, mais dans ce cas, pourquoi une première aide fédérale et surtout une furieuse envie de faire appel à nouveau au fédéral cette fois pour éventuellement sauver l’industrie de montage automobile menacée, essentiellement basée en région flamande ?
Ne touchez pas à ma banque, mais donnez-moi des sous pour mon emploi local.
Décidément, pour les politiciens flamands, la solidarité est une valeur à géométrie variable !
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