Les manœuvres électorales ont commencées
21 Octobre 2008 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France
« Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point », a dit ce bon Monsieur de la Fontaine dans la fable Le Lièvre et la Tortue et il avait raison.
Aussi, je pense qu’il serait temps pour les prochaines élections (qui pourraient même s’avérer nationales) que les petits partis qui ont peu de moyens financiers et par conséquent, peu d’influence médiatique, se mettent sérieusement au travail.
C’est aujourd’hui qu’il faut commencer à communiquer, car la lutte sera difficile face aux rouleaux compresseurs des partis politiques traditionnels, dont les trésories sont nettement mieux pourvues que celles des travailleurs.
Pourtant, le suis convaincu qu’un parti comme le RWF a toutes les chances de réussir à gagner quelques sièges. L’électeur est fatigué des perpétuelles discussions communautaires qu’il sait vaines et stériles. Il voit son pouvoir de « survivre » diminuer et pense que cette descente aux enfers sociaux va s’accélérer avec la crise financière et surtout économique.
Il compare le train de vie des politiciens, attachés à leurs avantages par rapport au sien et constate qu’ils sont prêts à tous les camouflages budgétaires, à toutes les compromissions idéologiques et culturelles pour durer, pour les conserver le plus longtemps possible.
Il se rend compte que la Belgique est un état « nain » qui n’a plus aucune influence dans le monde et ce ne sont pas les quelques militaires envoyés sur les théâtres de conflits ou encore notre aide humanitaire envers les pays pauvres qui vont nous permettre de jouer dans la cour des grands.
En un mot, il craint l’avenir, n’a plus aucune confiance dans ceux qu’il élit et si le clientélisme politique peut encore obliger certains à voter pour des « patrons », il éprouve confusément, même en étant assujetti à une tendance, la pénible sensation d’être roulé.
Or dans notre régime, l’électeur est encore actuellement seul et donc libre dans l’isoloir. L’on peut donc se prendre à rêver d’une juste révolte au moment où il déposera son bulletin de vote dans l’urne.
Au RWF de montrer qu’il n’est pas qu’un mouvement de quelques amoureux romantiques de la France, mais bien le rassemblement de citoyens qui se disent qu’il vaut mieux faire partie de la sixième puissance mondiale et d’une société de plus de 60 millions d’individus, avec laquelle nous avons la chance de partager la langue, la culture et un bon nombre de ses valeurs.
L’on dit souvent que l’élection de quelques candidats d’un parti ne peut être suffisante pour avoir une influence significative au Parlement ou dans les institutions. C’est totalement faux, car s’ils sont actifs et se joignent aux forces qui vont dans le bon sens, il peuvent être l’aiguillon qui fait changer les choses. L’on a bien vu en Flandre la force du petit NV-A dans le cadre du cartel avec le CD&V, tout puissant.
Comme le RWF accepte fraternellement toutes les sensibilités politiques, de la gauche à la droite en passant par le centre, ses candidats devraient s’engager à participer activement à la vie politique belge en défendant toutes les propositions législatives qui sont favorables à la Wallonie, économiquement et socialement, de quelque bord qu’elles proviennent, car il est important que notre région soit en bonne santé pour rejoindre dans les meilleures conditions nos frères français.
En revanche, ils s’engageraient également à rejeter et à combattre fermement toutes celles qui vont à l’encontre de ces objectifs et à se montrer particulièrement attentifs à un juste partage des richesses nationales, indispensable en cas de scission.
En effet, l’électeur doit craindre des « arrangements » entre les politiques qui seraient défavorables à la Wallonie, comme cela est arrivé à chaque négociation institutionnelle dans le passé.
En ce sens, le RWF s’imposerait comme un mouvement d’unité nationale wallonne en opposition aux luttes idéologiques fratricides des personnalités politiques wallonnes qui permettent à la nation flamande d’être à chaque fois la grande gagnante des négociations entamées entre communautés.
Je doute que électeurs dégoûtés par les partis traditionnels reportent à nouveau leur voix vers des partis extrémistes. Le manque de présence politique du FN pendant la législature et ses grenouillages financiers donne un goût amer à ceux qui avaient émis ce vote de rejet à la dernière élection.
C’est donc le moment de démarrer la campagne de soutien au RWF et je demande à tous mes lecteurs, non seulement à partager notre envie de sortir la Wallonie du carcan flamand, mais à faire connaître son existence et de conseiller à leurs amis de visiter mon blogue régulièrement. Il leur rappellera toutes les contradictions du système et la manière de s’en sortir !
Quand aux divergences idéologiques de chacun, elles pourront s'affronter à nouveau dans la nouvelles patrie où elles sont toutes présentes !
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