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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Triste journée

5 Février 2012 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

Pour ceux qui'ont connue ma femme et qui ont partagé ma peine l'année dernière lors de son décès, je publie ce petit poème que j'ai eu l'envie de rédiger aujourd'hui. Pour la première fois, j'ai ouvert la boîte qui contenait quelques photos du passé et qui m'ont fait le douloureux rappel des années heureuses hélas disparues.

Il est bon parfois que le coeur s'ouvre et communique l'émotion violente qu'il ressent. J'espère que mes amis la partagerons. 


Cinq février, la date maudite
Aujourd’hui, cela fait un an
Qu’il a fallu qu’elle me quitte
Et qu’elle sombre dans le néant.

Mon cœur est triste, mon âme pleure.
En moi, un vide s’est installé.
Elle est partie et je demeure,
Restant seul avec le passé.

Cinquante-six ans de passion,
D’amour fou et de tendresses,
Avaient forgé un fort maillon
Qui a uni nos vieillesses .

Ma vie la conserve vivante,
Ma tête s’emplit du souvenir
De ces années éclatantes
Où je pouvais l’entendre rire.

Alors,  je ne veux plus penser
Qu’à la joie sans retenue
D’être heureux de la retrouver
Lorsque je la croyais perdue.

Je ne peux que lui dire merci
D’avoir tellement  veillé sur moi,
D’avoir partagé mes soucis,
Mes peines mais aussi mes émois.

Quel bonheur de l’avoir aimée,
De m’être blotti contre elle,
A longueur d’heures et d’année.
Pour moi sa perte est trop cruelle.

Ami qui veut me consoler
Laisse-moi encore verser un pleur
C’est tellement beau d’avoir aimé
Celle qui fut la plus belle fleur !

OdetteMoiVendome0001.JPG

Le temps béni du bonheur, de l'amour et de la jeunesse (Vacances 1968 - Vendome)

 

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L
Monsieur Thirion, j'ai 72 ans et j'ai toujours le bonheur d'avoir ma femme à mes côtés. J'imagine quel fut, quel est votre drame et quel sera le mien si elle décède avant moi. La vie est parfois<br /> cruelle. Avec mes meilleures condoléances et mon meilleur soutien dans votre peine. Jean Lerusse.
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