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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Jules, réveille-toi, ils sont devenus fous !

27 Mai 2010 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Mouvements d'humeur

Dans le quotidien Le Soir, Philippe Moureaux, le vice-président du PS déclare qu’il faut sortir de la culture de l'échec et donner d'emblée une perspective pour l'après élections.

Il juge qu'il faut d'emblée donner une visibilité à la future négociation, un calendrier, la doter d'un programme qui offrirait "une perspective".

 Il propose de négocier "tout, tout de suite", soit le socio-économique et le communautaire en même temps en désignant des groupes de négociations distincts.

Il croit, comme Alexander De Croo, le président libéral flamand, qu'il faut se donner un but et réussir pour la rentrée avec un accord sur BHV, mais aussi sur une série d'autres avancées institutionnelles.

Il verrait bien, deux ministres des Réformes institutionnelles "d'un type nouveau, qui se consacreraient à cela à plein temps durant la législature"  pour imaginer l'architecture institutionnelle du pays.  

Il indique encore n'être pas opposé personnellement à ce que la majorité des compétences ne soient plus centrales, mais du ressort des Régions et Communautés.

D’autre part, Elio Di Rupo, son président, a dit mercredi soir à la RTBF, comprendre la décision de la ministre libérale flamande Annemie Turtelboom d'envoyer des convocations électorales en néerlandais dans quatre communes à facilités de la périphérie,

Olivier Maingain, président du FDF a affirmé à l'agence Belga que la démarche des communes qui ont décidé d'envoyer les convocations en deux langues "a fait l'objet d'une concertation préalable à laquelle avait pris part Philippe Moureaux .

"Je comprends d'autant moins qu'il ( Elio Di Rupo – NDLR) rompe cette solidarité francophone que nous avons pour nous la jurisprudence de la Commission permanente de Contrôle linguistique et les circulaires de ministres de l'Intérieur qui ont précédé Annemie Turtelboom" a-t-il ajouté.

Mais Olivier, tu devrais comprendre. La plupart des partis flamands, Bart De Wever en tête, jouent une musique douce à l’oreille du « conductor » socialiste montois qui se voit déjà premier ministre du gouvernement fédéral, sauvant le pays d’un éclatement prévisible et préservant ainsi le trône.

Une nostalgie italienne du règne de Victor Emmanuel III ? Une envie de grandeur et de reconnaissance ?

En tout les cas, une volonté des bonzes du PS de préparer son accession au pouvoir par une bonne volonté évidente de laisser entendre aux Flamands qu’avec un « francophone » socialiste à la tête de l’état, tous leurs désirs pourraient être envisagé avec compréhension, sinon sympathie.

Pauvres électeurs socialistes trahis, pauvres Wallons, pauvres Bruxellois !  Il ne vous reste qu’un espoir, faire tonner le canon annonciateur de la révolte en votant pour le RWF, seul parti qui propose une solution réelle pour leur avenir !

DESTREE

Jules Destrée,
Réveille-toi,
ils sont devenus fous
!

Son sentiment wallon fut une réponse
à une dynamique belge et flamande,
injuste et oppressante pour les Wallons.

Faire prendre conscience
d'elle-même à la Wallonie,
s'appuyer sur la France et sa culture,
rendre l'autonomie
aux communes et aux provinces,
telles étaient ses objectifs
lorsqu'il fonda
la Société des Amis de l'art wallon (1911)
 et lorsqu'il écrivit
la Lettre au Roi (15 août 1912).

En 2010, vrai socialiste wallon,
il aurait probablement rejoint le RWF
comme le fit Ernest Glinne,
 après un très longue fidélité au PS !

 

 

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