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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Garder intacte l'âme française de la Wallonie

2 Octobre 2010 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

Le 31 mars 1936 à Paris, Jules Mahieu, militant wallon donnait une conférence au déjeuner du Comité Dupleix-Bonvalot, sous la Présidence effective de Louis Franchet d'Espérey, Maréchal de France.

 

 Son texte comportait 61 pages et une carte de la Wallonie française. 

 

 Un ami de Facebook a eu l’amabilité de m’en faire parvenir un extrait significatif qui démontre à souhait que la crise politique que nous vivons n’est que la matérialisation de la crainte exprimée par ce militant wallon à ses frères français.  Il décrit, me dit mon correspondant, une « incroyable vision toujours d'actualité ». 

 

 Voici cet extrait, vieux de près de 75 ans et qui devrait inspirer les soi-disant défenseurs des francophones que j’ai toujours plaisir à appeler par leur seul et vrai nom, les Français de Belgique ! 

 

"La Wallonie, par un miraculeux prodige de la race, vit intensément sa vie française. Plus encore, si c'est possible, depuis que les épreuves de la Grande Guerre ont cimenté, dans le sang fraternel, l'indestructible alliance, depuis que les nôtres ont trouvé en France une terre douce pour l'exil de leurs foyers.

 

Ce caractère français de notre race, de notre langue et de notre culture fait se lever la Wallonie aujourd'hui en alerte.

 

Erratum - Une mauvaise lecture du courriel reçu m'a fait attribuer ce texte à Jules Mathieu, membre du Parti Ouvrier Belge, militant wallon et bourgmestre de Nivelles, alors qu'il s'agissait en fait d'un texte de l'Abbé Jules Mahieu, promoteur  du Front démocratique Wallon et président de la Concentration wallonne en 1937.
Il s'établit en France lors de l'occupation et prit le nom de
Jacques-André Mahieu de Warelles. Il ne revint pas pas dans cette wallonie si ardemment défendue.


Je prie mes lecteurs de bien vouloir pardonner l'erreur d'un non-historien, face à une histoire trop souvent occultée bien que magnifique.

 

Toutes ses énergies se dressent contre tout abâtardissement culturel et toute vassalisation politique.

 

Devant les dangers qui se précisent, dans la lutte quotidienne ignorée de la grande presse et des hommes politiques, les âmes wallonnes sont angoissées. Pour l'idée française, la Wallonie mène un dur combat. La génération française de demain s'étonnera avec stupeur que la France d'aujourd'hui ait pu l'ignorer.

 

Je voudrais traduire l'intraduisible, pour exprimer tout ce qu'il y a d'amour fidèle et de dévouement sans bornes en nous pour la France.

Croyez à l'indéfectible fidélité wallonne. Nous ne renierons jamais notre passé français.

 

Nous attestons devant vous, au nom de la Wallonie, que nous ne faillirons pas à la tâche que nous avons assumée, que nous entendons garder intacte l'âme française de la Wallonie et que quoiqu'il arrive nous aurons pour la défendre et la sauver toutes les énergies qu'il faudra.

 

Nous serons fidèles à l'appel des accents de ce couplet inconnu de la Marseillaise, composé par Rouget de Lisle en 1792 alors qu'il se trouvait devant Namur, sous les ordres du général Valence. Nous croyons que ce couplet nous était destiné. Nous répondrons à l'appel de la France ainsi traduit:

 

« Vous, habitants de ces rivages

Nouveau-nés de la Liberté

Qui voyez, après tant d'orages

Son culte chez vous rapporté

Reprenez ce fier caractère

Qui fit trembler vos oppresseurs

Aux tyrans, comme vos vengeurs

Jurez une éternelle guerre. »

 

Erratum - Une mauvaise lecture du courriel reçu m'a fait attribuer ce texte à Jules Mathieu, membre du Parti Ouvrier Belge, militant wallon et bourgmestre de Nivelles, alors qu'il s'agissait en fait d'un texte de l'Abbé Jules Mahieu, promoteur  du Front démocratique Wallon et président de la Concentration wallonne en 1937.
Il s'établit en France lors de l'occupation et prit le nom de Jacques-André Mahieu de Warelles. Il ne revint pas pas dans cette Wallonie si ardemment défendue.
Je prie mes lecteurs de bien vouloir pardonner l'erreur d'un non-historien, face à une histoire trop souvent occultée bien que magnifique.

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