Les folies d’un gouvernement aux abois
4 Septembre 2008 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Mouvements d'humeur
Premier exemple. Le gouvernement fédéral, si l’on peut encore l’appeler ainsi, envisage différents moyens d’augmenter les rentrées fiscales afin de combler les gouffres financiers qui s’annoncent avec de plus en plus d’insistance.
Parmi ceux-ci, une taxation sur les consommations des véhicules de société et même sur la disposition d’un GSM.
En soi, l’on peut comprendre que bénéficier d’une voiture de société, d’un GSM et même d’un ordinateur portable soit considérés comme des avantages en nature et une manière d’éluder l’impôt et les retenues sociales pour le travailleur.
Nos gouvernants ont permis ces avantages en nature qu’un employeur peut offrir à n’importe quel collaborateur qu’il souhaite rétribuer mieux à moindres frais.
Mais en taxant l’ensemble des utilisateurs, c’est encore un mauvais coup contre l’entreprise. En effet, pour un représentant de commerce comme pour une infirmière à domicile ces trois outils ne sont pas des avantages, ils sont vitaux pour l’exercice de leur métier.
Par contre un juriste d’entreprise ou un informaticien interne en ont-ils besoin ? Non, mais c’est la carotte offerte pour accompagner l’offre d’embauche.
Une mesure générale comme elle pourrait être envisagée créera encore une fois des injustices sociales. Pourquoi celui pour qui l’utilisation est obligatoire paierait-il les mêmes taxes que celui pour qui cela constitue un avantage réel ?
Deuxième exemple. La participation aux Jeux olympiques de Pékin. C’est à qui va prouver que les dépenses engagées pour assister à cette manifestation n’ont pas eu d’incidence pour le contribuable.
Qu’un Michel Daerden explique qu’il remboursera le surplus de dépenses au-delà des 48.000 € prévus ne nous empêchera pas de nous demander si la dépense engagée n’était pas déjà exagérée.
Fallait-il sur place en plus de la nombreuse délégation de sportifs, un premier ministre, un vice-premier ministre, un ministre des Affaires étrangères, un ministre de la Communauté wallonne et un ministre de la Communauté flamande ? Et cela, en temps de crise profonde ?
L’on peut arguer que le vice premier était l’invité (en partie) du COIB, le Comité olympique et interfédéral belge parce qu’il a la tutelle de la Loterie nationale, principal bailleur de fonds dudit comité. Mais est-ce bien normal ? Est-ce surtout éthique de penser qu’une partie de l’argent donné pour favoriser le sport amateur de haut niveau serve pour payer le déplacement de celui qui l’a donné ou fait donner .
Troisième exemple. Que va faire Étienne Schouppe, enfin je veux dire le gouvernement fédéral, face à la demande de payement par L'ASBL de défense des intérêts des riverains de l'aéroport d’un montant de 50.065.000 euros, correspondant aux 10.013 infractions à l'arrêté bruxellois du 27 mai 1999 ?
Le jugement est là. Ne pas payer est un déni de justice. Mais payer signifie que les manœuvres dilatoires de notre gouvernement seront faites au détriment des citoyens belges.
Quelques faits de la rentrée politique qui montrent encore une fois que notre pays est en pleine déliquescence et qui ne peuvent qu’engendrer des craintes pour son avenir immédiat.
Il serait temps que l’électeur se réveille et chasse ces gestionnaires plus préoccupés par leurs futurs scores aux prochaines élections !
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