Mon extrême-onction
Quand je serai mort
J’aurai bien le temps
D’injurier le sort
Qui mène au néant
Perdre les matins
Oublier les soirs
Horrible destin
Vivre sans espoir
Mais toujours vivant
Je veux profite
Des quelques instants
Qu’il peut me rester£
Pouvoir respirer
Le dernier parfum
Que j’ai tant aimé
Celui d’un bon vin
Voir sous le soleil
La fleur qui éclot
L’abeille en éveil
Le vol de l’oiseau
Et cette ivresse
Des derniers bonheurs
Cette allégresse
Calmera ma peur