La douceur d’un crépuscule
Je suis songeur sur mon balcon
La nuit s’avance à pas de loup
Je réalise tout à coup
Que je suis bien dans ma maison
L’atmosphère devient paisible
En une douce obscurité
Elle apaise mon anxiété
Devenue irrépressible
À se sentir toujours plus vieux
Et vivre tel un ermite
Aux promenades proscrites
Ne peut que rendre malheureux
Et du flanc de la colline
Vient le parfum des seringats
Le merle siffle avec éclat
Mon désespoir se termine
Je suis heureux sur mon balcon
Profitant du paysage
Mon âme oublie son âge
Par la splendeur de la saison