La fin de Don Juan
18 Juillet 2019 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
J’ai le cœur qui bat tristement
Au rythme des jours et des nuits
La solitude est un tourment
Où l’âme se noie dans l’ennui
Dieu qu’il est loin le temps heureux
Où je baignais dans la gaîté
De l’adolescent amoureux
De la vie et de sa beauté
Vivre était une aventure
S’offrant à chaque carrefour
Et l’esprit en démesure
Je m’y engouffrais sans détour
J’étais le maître du monde
Et je jouais les Don juan
J’avais l’âme vagabonde
J’étais le plus fou des amants
Je butinais de fleur en fleur
Le miel des baisers est si doux
Et l‘amour empli de saveurs
Dans les délicieux abandons
Ce ne sont plus que souvenirs
Pierres tombales sur mes regrets
Dieu que c’est triste de vieillir
Et quand le bonheur disparaît
J’ai le cœur qui me fait souffrir
De ne plus vivre ces moments
Où le plaisir nous faisait mourir
Dans les folles extases d’antan
Georges Bleuhay - tous droits réservés
Photo gratuite de géralt sur Pixabay
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