La mort d’un misérable
16 Janvier 2017 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Accablé par le froid il gisait engourdi
Sur le seuil enneigé d’une sombre maison
Sommeillant sous le gel de cet hiver maudit
Si dur aux miséreux laissés dans l’abandon
Sous sa couverture Il ne pouvait dormir
Elle était sans chaleur avec ses quelques trous
Il avait tout perdu il se sentait mourir
La vie lui répugnait dans un profond dégoût
De pouvoir connaître le bonheur naturel
D’avoir chaud dans un lit il n’avait plus l’espoir
Et pourquoi vivre encore dans ce monde cruel
Où l’espace public se transforme en mouroir
Qu'importe sa douleur et sa disparition
À l’État souverain qui pouvait le sauver
Mais comment supporter cette abomination
Il n’avait pas d’argent il était à jeter
Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
Illustration: Gaspare Traversi - Mendiant recroquevillé
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
- Album - Fetes-de-Wallonie-2008---Namur
- Album - France
- Album - RWF-LIEGE-ET-LA-CHAMPAGNE-ARDENNE
- A Liège, les Autrichiens abandonnent la Chartreuse (1794)
- Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen pour le Franchimont
- Liège fut une fabrique d’hommes, nous disait Michelet
- Liège possède la Légion d’honneur
Catégories
- 974 Poésie
- 400 Wallonie-France
- 131 Mouvements d'humeur
- 73 Nouvelle
- 32 Humour au rendez-vous
- 18 poésie
- 11 article
- 7 Economie liégeoise
- 7 Politique
- 4 MonSitePro
- 3 Langue française
- 2 ICE
- 2 Marketing
- 1 CETA
- 1 P
- 1 Pàques
- 1 TTIP
- 1 Voeux
- 1 album
- 1 p
Liens