Désespérance

17 Janvier 2017 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Las je suis comme un loup affamé
Nu dans la forêt du souvenir
Qui se cache dans l'obscurité
Dans une souffrance à en mourir

Qu’est devenu ce temps merveilleux
Où je pouvais t’étreindre la nuit
Mon corps contre ton corps amoureux
Je me retrouve seul aujourd’hui

Oui, nous nous aimions comme des fous
Enivrés de sensualité
Mais il y avait plus entre nous
Un lien que je ne puis briser

Bien sûr il y a la joie du corps
Mais également celle du coeur
Privé de l’une l’autre reste encore
La perdre aujourd’hui fait mon malheur

Peux-tu vraiment me priver de toi
M’abandonner à mes souvenirs
Je ne puis supporter cette croix
Que je subirai à l’avenir

Oui nous nous aimions comme des fous
Enivrés de sensualité
Mais il y avait plus entre nous
Que la joie d’amants enlacés

Car dans nos folies amoureuses
Notre amour grandissait sans cesse
Ton absence est douloureuse
Oui tu me manques ma Maîtresse

Mais hélas tu m’as abandonné
Me laissant seul comme un orphelin
Me disant adieu d’un ton glacé
Nous n’aurons plus le même chemin

Las je suis comme un loup affamé
Nu dans la forêt du souvenir
Qui se cache dans l'obscurité
Et qui sait qu'il ne peut que mourir

Georges Bleuhay - Le cœur marigot - Edilivre Paris 2014