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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Un préformateur ??? Quelle bravitude pour le coreligionnaire de Ségolène Royal !

9 Juillet 2010 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Mouvements d'humeur

C’est la suite logique de l’alliance objective entre le nationaliste De Wever et du socialiste Di Rupo, Elio devient "préformateur"

 

Un préformateur selon Pierre Vercauteren, le politologue qui a l’art d’enrober la chose politique avec un ton sentencieux, a pour but de créer un contexte de sérénité. C’est « Utiliser le terme d’explorateur ou de démineur aurait pu donner l’impression que la situation se rapproche davantage de la crise qu’on a connue de 2007 ou 2008. Tandis qu’ici, l’idée est peut-être de décrisper en quelque sorte les esprits, de maintenir une certaine sérénité pour donner un maximum de chance de succès au préformateur d’abord et à l’ensemble des négociateurs ensuite ».

 

Pour ma part, je dirai simplement qu’il s’agit simplement de mettre déjà le président socialiste dans le rôle de formateur et donc de premier ministre mais en période d’essai. Il réussit à réunir suffisamment de politiques wallons prêts à aller à Canossa et s’aplatir devant les diktats des politiques flamands ou un autre formateur (probablement flamand) lui succédera.

 

Bart De Wever, toujours aussi intelligent dans stratégie, oblige ainsi son futur comparse à se compromettre dans le bourbier fédéral.

 

Car si le président de la NV-A a dit qu’il avait trouvé des points de convergence, il a aussi précisé qu’il y avait encore des désaccords profonds entre les différents points de vue. En bref, il ne fait aucune proposition et laisse au candidat avide du titre le soin de trouver des propositions qui pourraient contenter les exigences flamandes.

 

Et si d’aventure, un gouvernement composé de nationalistes flamands (ils le sont pratiquement  devenus tous !) et de socialistes wallons (Le PS étant le maître du jeu, les autres devront bien s’aligner sur ses positions pour avoir un petit maroquin), il subsistera vaille que vaille tant que la Wallons serviront les objectifs flamands.

 

Ensuite, lors de la cassure inévitable (bien qu’étant très serviles actuellement, les politiques wallons ne pourront pas tout avaler), Il sera facile au bon Bart de dire aux électeurs flamands que l’entente avec les francophones n’est pas possible pour le redressement de la Belgique et que son parti dont le but avoué est le confédéralisme est la seule porte de sortie de la crise.

 

Une cote de 10/10 pour Bart. Une cote de 0/10 pour les Wallons !

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