Brèves de la semaine
19 avril - Tic TAK – C’est un tic. C’est un TAK. C’est la bombe flamingante !
RTL-Info l’annonce sur son site : « une trentaine de membres de l'organisation flamingante Taal Aktie Komitee (TAK) ont été arrêtés administrativement samedi après avoir gravit la butte du Lion de Waterloo, a indiqué samedi le TAK.
Par cette action, les militants entendaient "clairement faire comprendre où se trouve la frontière". Le TAK souhaite voir se concrétiser l'ancien slogan "Taalgrens=Staatsgrens" (frontière linguistique=frontière d'Etat). La campagne menée samedi a commencé à la frontière entre Overijse et Genval, avant de se rendre à Rhode-Saint-Genèse où ils ont bloqué un temps la chaussée de Waterloo. Armés de peinture blanche, ceux-ci ont dessiné la frontière. L'action s'est terminée à Waterloo par l'ascension de la Butte du Lion où les flamingants ont déployé une banderole, moment où la police les a interpellés.
Evidemment, une frontière pour nous séparer de ces extrémistes serait souhaitable, car ils constituent l’avant-garde de l’invasion flamingante qui cerne Bruxelles et considère la Wallonie comme son territoire d’expansion vers l’Est.
Mais la seule et unique frontière capable de nous protéger sera la frontière française. C’est celle-là dont nous devons disposer avant qu’il ne soit trop tard !
18 avril - La liste du RWF a obtenu le numéro 14 pour les élections européennes !
Pour un symbole, c'est un symbole ! Alors que les partis habituels se sont servis les premiers en matière de numérotation de liste, au second tirage, le RWF obtient le numéro 14.
14 comme le 14 juillet 1789 - date de la prise de la Bastille, symbole de la révolution du peuple contre l'ancien régime en France
14 comme le 14 juillet - date anniversaire de la République française, fêtée partout dans l'hexagoneµ
14 comme le 14 juillet à Liège, fêté chaque année avec faste depuis la libération de la Cité Ardente en 1944.
14 comme la liste qui représentera l'espoir de Liberté, d'Égalité et de Fraternité des Wallons dans une Belgique flamandisée !
17 avril bis - La presse française salue notre "grand pays" avec ses six gouvernements (près de 60 ministres pour quelque 10 millions d'habitants)
Ceci n'est pas un pays - comme aurait dit Magritte. J'ajouterai ceux-ci ne sont pas des politiques mais des profiteurs !
17 avril - La représentation commence - Nouvelle pièce humoristique - Le rideau rouge se lève sur un vieux couple en dispute !
Elio Di Rupo n’y va pas avec le dos de la cuillère dans la presse ce matin. L’attitude et les déclarations de Jean-Claude Van Cauwenberghe sur l’affaire du "voyage californien" sont tellement à l’encontre de la ligne de conduite du parti que le président du PS dit en avoir assez de lui. Van Cau met Di Rupo en garde, et reporte sa retraite ! Jean-Claude Van Cauwenberghe a déclaré à la presse "Il pense que j'ai fait du tort au PS. Je pense que c'est lui au contraire qui a nui au parti."
Les choses sont différentes pour José Happart. Il a tenu à peu près les mêmes propos que Van Cau. Devant la presse il a déploré le comportement des présidents des partis qui ont réprouvé la mission : "C'était à celui qui sera le plus sévère", a-t-il regretté. "J'assume pleinement et entièrement cette mission en tant que chef de l'institution et du Bureau. Si cela avait dépendu de moi, il n'aurait pas été question que les parlementaires remboursent". Ce qui fait affirmer à cher (onéreux) Van Cau qu’ « Elio Di Rupo n'a pas dû entendre ce que pense Happart de tout le foin fait autour de ce voyage en Californie. Ils ont encore besoin de lui".
A part, une certaine lucidité sur le pouvoir de nuisance du doucereux mais omnipotent Di Rupo et sa prudence vis-à-vis du président du parlement wallon (pour combien de temps encore ?), cet échange de vérités, plaisantes certes, mais totalement inutiles, n’existe que pour cause électorale et est digne de la Comedia dell’arte. Commediante ! Tragediante ! L’homme est italien et connait l’art de jouer la comédie ! Qui peut croire qu’il n’était pas au courant du voyage ? Qui pense qu’il ne s’est pas aperçu que ce périple tombait pendant les fêtes de Pâques ? Que les épouses accompagnaient les parlementaires processionnaires ?
Alors, qui peut croire à ce mauvais théâtre ?
16 avril - Une majorité de citoyens réclament une éthique depuis longtemps disparue dans la politique "classique" belge !
C’est RTL-Info qui le dit « 49% des Belges ne font pas confiance au monde politique. Près de la moitié des Belges ne font pas confiance au monde politique et 44% d'entre eux sont sceptiques par rapport au gouvernement, selon une étude réalisée en mars 2009 par Ipsos Belgium. »
La question qui se pose, après le retour tant attendu de nos processionnaires wallons et de leur refus d’affronter quelques électeurs pacifiques venus exprimer leur désapprobation sur un voyage, dit d’étude, en Californie pendant les vacances de Pâques, est quel serait le résultat d’un même sondage réalisé aujourd’hui ?
D’autant plus que ces excellences processionnaires et vacancières manifestent un mépris profond pour les citoyens avec des réponses empruntées à l’ancien régime, d’avant la révolution française.
José Happart déclare « Je ne suis pas allé voir le Comité d’accueil, je ne les avais pas invités » « La Meuse du 16/04/2009)
Jean-Claude Van Cauwenberghe, quant à lui, observe « Tous les voyages sont du même niveau depuis dix ans. L’Inde, c’était pas mal non plus » « La Meuse du 16/04/2009).
Quelle morgue ! De quoi dégoûter encore plus l'électeur et faire basculer les 49% méfiants en un 51¨% majoritaire !
Je sais qu’il y a de vrais socialistes sincères et honnêtes. Je les côtoie de plus en plus aux réunions du RWF. Quelle insulte pour eux que ces représentants « parvenus » (à quoi, sinon à leur bon plaisir ?). Ils pensent sincèrement qu'une bonne cure d’opposition ferait du bien au PS et qu'elle, cela leur remettrait peut-être la tête à l’endroit à cette gauche, avide de voyage en "classe de luxe", d'hôtels 5 étoiles et de champagne pour accompagner le caviar Molossol. Cette fois, ils ont décidés de voter RWF. Une bonne gifle, surtout à ceux que l'on aime, crée toujours un choc salutaire !
15 avril - Une révolution morale va-t-elle se produire ? Il serait temps de quitter l'ancien régime !
Le "voyage pascal californien" de nos excellences parlementaires du PS, CDH et MR s’est terminé ce matin vers 7h15. L’avion s'est posé à Zaventem où un comité d'accueil les attendait. Mais courageusement, ils ont profité d'une porte dérobée pour éviter le contact avec les manifestants.
"Ces parlementaires ont choisi une sortie honteuse. C'est leur choix mais il faudra qu'ils l'assument à l'égard de l'opinion publique", a commenté Olivier Baum, à l'origine du "groupement citoyen de vigilance". "Nous étions pacifiques. Nous avions simplement un message à faire passer. Je laisse à chacun le soin de juger ce qui vient de se passer ici mais je trouve ça dommage. Je suis très déçu pour eux. Ils auraient pu donner un signal au citoyen mais ils ont préféré sortir par la petite porte", a-t-il ajouté.
Si les protestataires étaient peu nombreux, il faut signaler la présence de nombreux journalistes, représentant des médias belges et étrangers. L'on relevait parmi eux la présence d'un correspondant de Radio France.
Il est certain que nos éminences ne s’étoufferont pas de honte, confiant dans le pouvoir d’oubli des électeurs. Et puis ce petit peuple, de quel droit se permet-il, de juger les excès d’une caste supérieure ? Ils sont en chômage ? Ils perdent leur emploi ? Leur pension de survie ne leur suffit plus ? Certains ont même faim ? La rumeur populaire a attribué, à tort ou à raison, à Marie-Antoinette, reine de France les paroles suivantes, «S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche!» Aujourd’hui, ce sont des représentants du peuple, élus par le peuple, qui pourraient tenir les mêmes propos. Leur bon plaisir avant tout et cela, sur le compte du contribuable.
Pour l’occasion, il me plait à rappeler trois articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, écrit par nos compatriotes du Franchimont en août 1789. Nous sommes très loin de leur application.
Art. 13 Pour l'entretien de la force publique et des frais de l'administration une contribution commune est indispensable, et la répartition doit être rigoureusement proportionnelle entre tous les citoyens en raison de leurs facultés.
Art. 14 Chaque citoyen a le droit, par lui-même ou par les représentants, de constater la nécessité de la contribution publique, de la continuer librement, d'en suivre l'emploi et d'en déterminer la qualité, l'assiette, le mouvement et la durée.
Art. 15 La société a le droit de demander compte à tout agent public, de son administration.