Il sera toujours trop tard

10 Novembre 2024 , Rédigé par Georges Bleuhay

Quand sonne le clairon
La fin des massacres
C’est la désolation
D’un triste spectacle

Un silence de mort
S’abat sur le pays
Et surgit le remords
D’être entré en conflit

Plongé dans le malheur
De ce monde privé
De jeunes de valeur
C’est l’espoir massacré

Le bonheur de la paix
Ne peut pas empêcher
Que monte le regret
De tous ces sacrifiés

Ils étaient l’avenir
Devenus le passé
On ne peut que gémir
Sur la réalité

On peut commémorer
Leur grand héroïsme
Ii ne peut empêcher
Un nouveau séisme

Déjà des nuages
S’annoncent à l’horizon
Annonçant l’orage
Que devient la raison

Ce onze novembre
Devant un monument
Donne un goût de cendres
En pensant au présent

Car sans nous consulter
Tous les va-t-en-guerre
Recréent l’hostilité
Et les adversaires

En un cycle infernal
Nous sommes entraînés
Vers le moment final
De notre humanité

Le poète est en pleurs
De ce triste constat
Qui lui brise le cœur
Juste avant son trépas

Méry-sur-Ourthe, le 10 novembre 2024
Georges Bleuhay
Diffusion autorisée en mentionnant l'auteur

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