Petite fable moderne
21 Mars 2019 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Du haut de son palais élyséen
Jupiter regardait périr les siens
Indifférent et sourd à leur malheur
Les croyant désarmés dans sa candeur
Car il en est ainsi chez les puissants
Des Césars se prenant pour des géants
Qui méprisent du haut de leur grandeur
Ce bas peuple qui se plaint sans pudeur
L’indécence de réclamer du pain
D’oser clamer sans arrêt qu’il a faim
Est un crime de lèse-majesté
Qu’il faut punir avec sévérité
Comment une foule de miséreux
Des goujats qui ne sont rien que des gueux
Osent contester l’impérial pouvoir
Clamant leurs droits oubliant leur devoir
Mais un jour la peur de la répression
Disparaîtra dans une rébellion
Contre ce pouvoir devenu tyran
Et viendra la victoire des manants
A se prendre pour un dieu souverain
À se prendre pour l’élu du destin
L’on finit toujours par rejoindre en bas
Ce peuple que l’on ne supportait pas
Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
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