Le souvenir d’un paradis perdu

30 Mars 2019 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Cette nuit j’ai rêvé d’un jardin merveilleux

Où nous nous promenions tendrement enlacés

Où dominaient des fleurs au parfum délicieux

Mêlant à leurs senteurs douceur et volupté

La chanson des oiseaux dans un bosquet lointain

Telle une prière s’envolait vers les cieux

Ils appelaient ces petits séraphins

À célébrer l’amour premier présent des Dieux

Et tu devins Vénus à me yeux éblouis

Attardant mon regard sur ton décolleté

Me laissant voir tes seins au galbe si joli

Je devins comme fou devant tant de beauté

L’endroit était désert et le vent me disait

Laisse brûler en toi le feu de la passion

Pour être à ses genoux c’est le moment parfait

Tes lèvres sur sa peau en pleine adoration

Et comme dans le passé quand régnait le dieu Pan

Je dénudai ton corps le couvrit de baisers

Et je m’en emparai dans un délire ardent

Ah ces cris de plaisir quand je t’ai possédée

Car tu me désirais dans ta féminité

Ton ventre désirait connaître le bonheur

Tu me voulais à toi tu voulais me dompter

J’ai rendu les armes en perdant ma vigueur

Ce n’était qu’un songe mort au petit matin

Avec les dieux anciens dont on ne parle plus

Je me promène seul dans mon petit jardin

J’y garde en souvenir le paradis perdu

Georges Bleuhay - Le crépuscule du poète - Edilivre Paris 2017

Partager cet article

Repost0

L’étang de mon enfance

Statistique des visites du blogue au mois de mars 2019

Retour à l'accueil

Commenter cet article

Kat

31/03/2019 15:56

C est triste et si beau une melodie du bonheur rêvé au gout du paradis denature par le reveil d une dure réalité qui me laisse songeuse à rever .<br /> Quelle vie avoir des envies et ne pas les comblees juste la prairie est réalité <br /> Pourtant le désire rest unique et personnalisé une belle ecriture merci pour votre partage un bel écrit

Répondre

Georges Bleuhay

31/03/2019 16:52

Merci pour votre appréciation. Cela me fait plaisir !<br />