Souvenance
20 Janvier 2019 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Comme il est loin le temps béni
Et délicieux de ma jeunesse
Où le cœur empli d’allégresse,
Je gambadais comme un cabri
ô les bois et les prairies
De Spa la ville où je vécus
Libre et le corps à moitié nu
Ivre de sensation de vie
Courir au milieu des taillis
Respirer l’odeur du jasmin
Suivre de mystérieux chemins
Se sentir proche de l’infini
S’endormir au creux d’un vallon
Tout entouré de verdure
Être part de la nature
À en oublier sa maison
S’éveiller au chant de l’oiseau
Penser l’instant éternel
Oublieux du monde cruel
De tous les gens inamicaux
Mais aujourd’hui le corps lassé
Par ce qui fut un long voyage
Je vois encore les paysages
Mais ne puis plus en profiter
Adieu mes tendres années
Dont il reste le souvenir
Je sais tout humain doit partir
C’est sa triste destinée
J’attends que l’oubli survienne
Dans une nuit si profonde
Où disparaîtra le monde
Et l’existence qui fut mienne
Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
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