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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Mon pays se meurt

14 Janvier 2019 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #poésie

Je suis de ce pays que l’on tue doucement

Oubliant son passé niant son avenir

Où son petit peuple pleure sur son présent

Et son identité n’est plus qu’un souvenir

 

Comme il est loin le temps où dans les villages

Quand l’aïeul surveillait les enfants qui jouaient

À des jeux innocents sous le grand ombrage

De ce tilleul ancien offrant tous ses bienfaits

 

Les voisins échangeaient les nouvelles du jour

Tous ces petits malheurs tous ces petits bonheurs

Qui étaient arrivés dans les proches alentours

Les ennuis s’apaisaient dans sa douce torpeur

 

Le facteur souriait en tendant le courrier
Le boulanger chantait au fond de son fournil

Tout en plaçant ses pains dans un panier d’osier

Leur fraîcheur s’exhalant dans un parfum subtil

 

Douce souvenance de l’enfant que je fus

Aujourd’hui écrasé par l’indifférence

D’un peuple en mutation partant vers l’inconnu

Victime d’un essor de triste croissance

 

Il est mort ce pays que j’ai tant adoré

Le progrès l’a tué au profit d’un monde

Toujours plus violent où l’homme est isolé

Devenu prisonnier d’intérêts immondes

 

Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés

Photo gratuite de lecreusois sur Pixabay

 

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