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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Quand l’on attend la pluie

7 Août 2018 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Un ciel désespérément bleu

Et pas un nuage là-haut

Un soleil qui brûle la peau

Trop éblouissant pour les yeux

 

Le pré meurt sous son feu ardent

Le bétail vit près du ruisseau

Où stagne toujours un peu d’eau

Dernière trace du printemps

 

Le paysage est désolant

Comme la source se tarit

La végétation se flétrit

Le silence s’abat sur le champ

 

Le pré meurt sous son feu ardent

Le bétail vit près du ruisseau

Où stagne toujours un peu d’eau

Dernière trace du printemps

 

La chaleur est étouffante

Respirer devient un effort

Et le vieillard pense à la mort

Dans cette lutte épuisante

 

Même l’enfant dans son berceau

Pleure ou s’agite en dormant

Sous l’œil inquiet de la maman

Le rafraîchissant d’un peu d’eau

 

Le croyant ne peut que prier

Un dieu pour qu’il pleuve à verse

Que survienne enfin l’averse

La bienfaisante humidité

 

Et l’on doit subir ce moment

Cette canicule pénible

Et ses ravages sont terribles

Quand elle dure trop longtemps

 

 

Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés

Photo gratuite de Antranias sur Pixabay

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I
Très beau poème qui exprime bien la souffrance des hommes et de la nature en cette période de forte chaleur! Bravo<br /> <br /> Merci de ce beau partage<br /> Bel ap-midi à vous Georges<br /> Bien cordialement<br /> Isabelle
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G
Merci. Effectivement la canicule laissera de graves dégats dans la fauneet dans la flore !