La vie marchandisée
24 Février 2018 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Il est parfois de tristes jours
Où le cœur ressent la douleur
De voir un monde sans amour
Des relations sans profondeur
Aujourd’hui l’on veut consommer
Pour mieux écraser le voisin
C’est paraître pour exister
Et c’est une lutte sans fin
Car cette soif de posséder
Cette faim qui ronge en silence
Rend aveugle les plus sensés
À tout plaisir de l’existence
Alors qu’il y a la beauté
Du joyeux rire de l’enfant
Dont on a juste caressé
Sa petite joue tendrement
Alors qu’il y a l’abandon
D’une maîtresse amoureuse
À qui l’on demande pardon
Pour l’absence malheureuse
Et le tendre regard d’un chien
Qui appelle votre attention
Votre affection est son seul bien
Il est dans votre adoration
Comment oublier ces bonheurs
Ces grands moments d’intimité
Pour les distractions sans valeur
Que nous offre la société
Il est parfois de tristes jours
Où l’on s’est senti abusé
Par tous ces beaux et grands discours
Que nous fait la publicité
Georges Bleuhay – L’errance poétique – Edilivre Paris 2016
Photo gratuite de Comfreak sur Pixabay
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