Réminiscence
22 Janvier 2018 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Oh Madame vous souvient-il
De l’amour qui nous a unis
Je le croyais sans le péril
De le voir mourir dans l’oubli
Dieu comme je vous adorais
Votre rire et votre air mutin
M’avaient conquis à tout jamais
Vous aimer était mon destin
Je ne voyais que par vos yeux
Je n’entendais que votre voix
Parfois un petit air furieux
Me mettait dans tous mes émois
Et cela semblait vous plaire
De me voir ainsi dominé
Moi je ne savais que faire
Pour être sûr de vous garder
Et folles étaient nos nuits d’amour
Mais nos jours l’étaient tout autant
J’ignorais que notre parcours
S’arrêterait brutalement
Lorsque vint le jour désastreux
Où sans un mot sans un regard
Vous me laissâtes malheureux
En m’abandonnant sans égard
Aviez-vous un nouvel amant
Qui a son tour a succombé
À votre charme séduisant
Plus docile à vos volontés
Ou est-ce la lassitude
D’une passion dévorante
Devenue une habitude
Vous rendant indifférente
De ce jour j’ai le cœur brisé
Je suis triste et solitaire
Comme un jouet abandonné
Incapable d’encore plaire
Georges Bleuhay – L’errance poétique – Edilivre Paris 2016
Photo gratuite de Karen_Nadine sur Pixabay
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