Émerveillement
3 Janvier 2017 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Une brume légère flotte au-dessus du pré
Qui borde la forêt mystérieuse et sombre
Dans l’aube dénudant en cette fin d’été
Des fantômes d’arbres surgissant de l’ombre
La lumière diffuse du soleil se levant
Dévoile peu à peu la beauté sauvage
De ce lieu isolé où je suis seul passant
À pouvoir profiter de ce paysage
L’aurore est magique lorsqu’elle éveille
Les oiseaux endormis qui se mettent à chanter
En un concert divin si doux à l’oreille
Que je suis envahi par le sens du sacré
Nulle cathédrale ne saura égaler
Ce temple éternel que Dame Nature
A offert à l’homme dans sa grande bonté
Et qu’il change pourtant en un champ d’ordures
Je sens mon cœur saigner de voir venir la fin
De tout ce qu’il restait de notre paradis
Détruire notre monde tel est notre destin
Et il faut bien croire que Dieu nous a maudits
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