Coup de folie
25 Janvier 2017 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Pourtant le ciel est gris l’oiseau ne peut chanter
Il demeure figé comme frappé de stupeur
Surpris par la froideur d’un mauvais vent glacé
Le monde semble mort d’un hiver trop cruel
Le passant frissonne tout en pressant le pas
Le beau temps est trop loin pour avoir un dégel
J’avais l’esprit chagrin du cafard j’étais las
Mais quand tu m’as souri, j’ai senti la chaleur
Du printemps renaissant m’envahir à nouveau
Te voir radieuse m’a empli de bonheur
Et mon âme éclata d'un trop-plein d’émotions
Quand l’amour m’envahit dans un brutal sursaut
Il n’est jamais trop tard pour brûler de passion
Georges Bleuhay - La fin du chemin - Edilivre Paris 2017
Illustration; Paul Gauguin - Effet de neige
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