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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Souvenir d’une après-midi d’été

26 Décembre 2016 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Que l’herbe fut tendre à nos corps enlacés

Dans la douce chaleur de ce soleil d’été

Et l’ombre légère que donnait le bosquet

Semblait nous protéger des regards indiscrets

 

Oublieux du monde et le cœur en fusion

Rien ne put arrêter cette folle passion

A moitié dénudés nos corps se sont unis

Dans la violence d’un désir infini

 

J’étais le prédateur de ton innocence
Profitant du baiser donné sans prudence

J’ai osé abuser de mon avantage

Et les mains tremblantes j’ouvris ton corsage

 

Tes seins étaient si beaux que j’ai perdu l’esprit

Ta bouche disait non mais ton corps disait oui

Tu connus de l’amour la tendre violence

Et ton gémissement rompit le silence

 

Tu me voulais à toi tes ongles dans mon dos

Et devenant ta proie je t’appartins bientôt

Dans un spasme final je me sentis un dieu

Qui quitte la terre pour rejoindre les cieux

 

Mais pourrais-je oublier que le vrai paradis

Se trouve sur terre lorsque tu me souris

Que tu me prends la main pour m’attirer vers toi

Et que je retrouve ce tout premier émoi

 

Georges Bleuhay - poème en attente de publication - Tous droits réservés
Illustration: Madeleine de Scudéry - amours pastorales

 

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