Entretien du 5 février 2015 avec Georges Bleuhay

5 Février 2015 , Rédigé par René G. Thirion

Monsieur X
Monsieur Bleuhay, votre dernière interview remonte au 9 novembre et nous sommes aujourd’hui début février. Pourquoi ce long silence ? N’avez-vous plus rien à déclarer sur vos écrits

Ne croyez surtout pas cela. Plus que jamais, j’ai le cœur fou et l’âme en ébullition. Mais je dois vous avouer que le courage m’a singulièrement manqué du fait de la lente cicatrisation de mon dos. Cela fait seulement quelques jours que la cicatrisation est pratiquement terminée. Il faut avouer aussi que l’évolution du monde de ces derniers jours m’a profondément troublé et a occupé mon esprit.

X
Que voulez-vous dire ?

GB
Les atrocités que l’Islam en folie commet dans le monde, les menaces sur la paix européenne attisées par l’Amérique et pour couronner le tout, l’attentat sanglant contre Charlie Hebdo début janvier et la terrible censure qui s’est amplifiée à cette occasion dans cette France que j’aime tellement, celle où le mot Liberté est gravé sur tous les frontons des mairies.

X
Voulez-vous dire que vous avez désapprouvé l’indignation populaire et les manifestations des « Charlie »

GB
Non, j’ai été douloureusement frappé par cet acte barbare frappant la liberté d’expression par le meurtre de ces dessinateurs qui n’avait pratiqué que la caricature satyrique. J’ai été également écoeuré par la prise d’otages et de l’assassinat des clients du magasin casher. Mais ces drames ne justifient en rien la censure sur des humoristes comme Dieudonné que je n’aime pas, des polémistes comme Éric Zemmour, écrivains comme Michel Houellebeck, des philosophes comme Renaud Camus, des citoyennes comme Christine Tasin. Je constate qu’elle frappe principalement les défenseurs de la France autochtone et rarement les musulmans prosélytes de cet islam mortifère qui tentent de modifier profondément les valeurs, les traditions, les croyances qui se sont constituées au cours des siècles sous prétexte qu’ils sont là.

X
Si je vous comprends, tout cela vous a rendu muet ?

GB
Non et une de mes réactions a été l’écriture du poème « La France Outragée » qui figurera dans mon prochain recueil et que vous pouvez lire sur mon site à l’onglet « Poèmes non publiés ». Mais je pense qu’avec le retour du printemps, je serai à nouveau plus prolifique. J’ai en tête une maxime de Dominique Venner, lui aussi condamné par la bienpensance actuelle, et qui est « « La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon ». Le retour des premiers beaux jours va restaurer ces trois évidences à mon esprit.

X
Ne pensez-vous jamais à écrire un roman ou un essai ?

GB Si, cela m’arrive et peut-être m’y mettrais-je dans le futur. J’ai d’ailleurs commencé un essai politique dont le titre serait « Requiem annoncé pour un peuple qui rend l’âme », mais il progresse difficilement. J’ai tant de choses à exprimer que les idées s’entrechoquent et c’est difficile de les ordonner pour leur donner une cohérence.

X
Avez-vous d’autres nouvelles à me donner ?

GB
Oui, mon recueil « Le Cœur Fou » sera exposé sur le stand d’Edilivre à la Foire du Livre de Bruxelles qui aura lieu du 26 février au 2 mars 2015.

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