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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Quand les solistes n'ont pas de chef d'orchestre !

10 Octobre 2008 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

Il faut lire la presse française et notamment le quotidien français « Le Figaro » du 10 octobre 2008, pour se rendre compte de l’image déplorable du gouvernement belge.

En effet, dans ses colonnes, il signale, sous le titre de « Électricité : 40 milliards d'euros partis en fumée » que GDF Suez, EDF et Enel ont dévissé suite à une petite phrase du ministre belge de l'Énergie, vous savez, celui qui n’a pas été élu par les citoyens et qui a été proclamé homme de la situation par l’empereur socialiste montois. Il s'agit bien sûr de Paul Magnette. Il a suffi qu’il se prononce pour des tarifs de l'électricité régulés et plafonnés pendant trois ans pour provoquer un vrai séisme sur les géants européens de l'électricité.

Première victime, GDF Suez.
Le titre a dévissé de plus de 13 % en l'espace d'une seule séance, après une chute de 10 % la veille. Le calcul est simple : en moins de deux jours, le nouveau géant de l'énergie a vu près de 15 milliards d'euros de capitalisation boursière s'évanouir en fumée.

Toutes les autres utilities européennes ont plongé, de près de 10 % en moyenne, qu'il s'agisse d'EDF, de l'italien Enel, des allemands E.ON et RWE ou encore de l'espagnol Iberdrola. Considéré comme refuge en pleine tempête, le secteur énergétique européen, via ses plus beaux fleurons, vient de brûler plus de 40 milliards d'euros de capitalisation.

Belle victoire du socialisme sur le capitalisme. Arriver encore à plomber un peu plus l’économie européenne en pleine crise boursière et financière

Le journaliste ajoute « Un plafonnement des prix paraît pourtant peu probable, dans la mesure où l'Europe s'est battue pendant de longues années pour la libéralisation. Mais il est vrai aussi que la grande crise actuelle emporte tout, la confiance, mais aussi certaines règles européennes bien établies. »

Bien sûr, la confiance est au plus bas avec un Dehaene, nouveau président de Fortis voulu par le CD&V, malgré sa non-connaissance du monde bancaire et son grand soutien à l'époque de Lernout & Hauspies, cette firme flamande qui utilisait des faux bilans pour donner confiance aux actionnaires.

Elle l’est également dans la différence de traitement entre les actionnaires de Fortis et de Dexia.

Elle l’est aussi dans la connaissance des milliards qu’il va falloir trouver pour finir le budget fédéral 2008 et soi-disant équilibrer celui de 2009, et cela, foi de Leterme 1er, sans impôts nouveaux ni sur le particulier, ni sur les entreprises. L’on sent venir les taxations indirectes, toujours injustes pour les plus pauvres.

Heureusement les socialistes y sont dans ce gouvernement et assurent la justice sociale. À la communiste ? Décidément quand l’alliance politique wallonne est dirigée par celui que certains appellent « l’homme qui parle à l’oreille des riches » et celui que le peuple commence à appeler « l’homme qui sait mentir aux pauvres », avec la complicité de la « femme qui dit non, non et non, mais qui finira par dire oui », les pauvres citoyens ont bien du souci à se faire.

Au secours, la France !

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