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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Totale solidarité avec Renaud Camus - Honte à la France

4 Février 2015 , Rédigé par René G. Thirion

En Hollandie française ou autre, l'inquisition a fait sa réapparition, nul ne peut le contester. Honte complète à ce pays à ses gouvernants, à sa dictature, à ses juges et à ses flics du système.

Ce pays qui défile derrière les faux-culs politiques, soi-disant dans une unité "nationale" qui se compose déjà maintenant d'une myriade de peuples étrangers réclamant du pays tous les droits et même plus de droits que ses fondateurs est un leurre qui cache un génocide fait sous anesthésie. Tel le coucou qui introduits ses oeufs dans un nid occupé et comble de la perversion les fait couver par la mère inconsciemment adoptive et dont les rejetons étrangers balancent les oisillons de sa nichée hors du nid pour s'accaparer du territoire pseudo-maternel, les immigrés venus de pays exotiques avec d’autres religions, d’autres coutumes et d’autres mœurs ne peuvent que noyer les valeurs qui avait prédominé dans la société, fille d’une histoire commune et de la fusion d’ethnies compatibles.

La France, ce pays des lumières, de révoltes et d’amour que j’aimais tellement rejette aujourd’hui avec des pudeurs de jocrisse une des éléments essentiels qui faisait sa splendeur, la liberté de penser !

Que je sois condamné ou pas n’a aucune espèce d’importance…

Je ne trouve pas mal que la vieille littérature soit encore là pour tâcher de la tirer de sa torpeur, avant qu’il soit tout à fait trop tard. Les juges vont-ils la faire taire ?

Renaud Camus
Écrivain

Je me suis trompé la semaine dernière, en écrivant que mon procès devant la 7e chambre de la cour d’appel de Paris, pour le discours « La nocence, instrument du Grand Remplacement », avait lieu le 3 février. En fait, c’est le 5, demain jeudi, à 13 h 30. Les gens s’étonnent que je n’aie pas d’avocat. Ceux qui sont bien disposés à mon égard s’inquiètent de ma défense, et demandent comment je compte l’assurer. Mais ma défense n’est pas du tout ma préoccupation centrale. Certes, il serait bien embêtant pour moi d’être encore une fois condamné, d’autant que je n’ai pas un sou vaillant, et que lesdites idées m’ayant déjà coûté tous mes éditeurs, et donc mes revenus assurés, les amendes sont une espèce de double peine, en l’occurrence. Mais là n’est pas la question. À l’échelle de l’histoire, et c’est bien de cela qu’il s’agit, même s’il peut paraître un peu mégalomane de le souligner, que je sois condamné ou pas n’a aucune espèce d’importance.

La question est de savoir si ce que j’ai dit était ou non la vérité. Je sais bien que toute vérité n’est pas bonne à dire. Je sais bien aussi qu’il n’est pas toujours licite de l’émettre. Mais nous ne parlons pas ici de petites vérités concernant des personnes, qui peuvent être légitimement, et surtout légalement, juridiquement protégées par le sceau du secret. Je ne suis pas un tenant de la liberté d’expression absolue. Cependant je vois mal que le droit d’exposer la vérité, ou ce qu’on estime l’être, puisse avoir des limites dès lors qu’il s’agit du destin des peuples, de l’histoire des nations, de la survie des civilisations. Ce n’est pas seulement un droit : c’est le plus absolu des devoirs.

Bien entendu, on peut se tromper sur la vérité. Mais comment la mettre à l’épreuve, si son expression est interdite ? Y a-t-il ou non Grand Remplacement ? Y a-t-il ou non, sur des portions croissantes du territoire national, changement de peuple et, par voie de conséquence inévitable, de civilisation ? Ces changements sont-ils souhaitables ? Ces changements sont-ils souhaités par le peuple indigène ? L’immigration de masse a-t-elle son agrément ? La question ne lui a jamais été posée et tout est fait pour qu’elle ne le soit jamais. Cette tragédie, la mise à mort d’une des plus hautes et des plus douces, des plus aimables civilisations que la terre ait portées, est perpétuée dans le silence de la répression, et tout est fait pour que ce crime soit maquillé en suicide, la victime étant plongée dans l’hébétude, comme une vieille femme dont des vautours se disputeraient l’héritage.

Je vois par la presse, autant dire dans un miroir embué du souffle de la mort, où tout est approximatif et vague, distordu comme un bâton plongé dans un marais un jour de brouillard, que Mme Marion Maréchal-Le Pen « avalise la théorie du Grand Remplacement de l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus, tout en prenant ses distances avec ses aspects racialistes et complotistes ». Mais évidemment, combien de fois faut-il le répéter (dix millions de fois n’y suffiraient pas si les médias remplacistes ont décidé de ne pas le savoir), le Grand Remplacement n’est pas une théorie (plût au ciel que…), il se présente en termes de civilisation, il n’y est nulle part question de complot et ce pauvre Machin Truc n’est même pas un écrivain d’extrême droite.

Être un écrivain d’extrême droite, c’est tout un ensemble, comme on dit. C’est une culture qui n’est pas la mienne, des références qui me sont complètement étrangères. Tout ce qui me vaut ce beau qualificatif, c’est de hurler que notre pays est confronté à la crise la plus grave de son histoire : la substitution ethnique et civilisationnelle. Je ne suis pas le seul : Raspail, Millet, Houellebecq à présent – nous voilà déjà quatre, parmi les écrivains. Je ne trouve pas mal que la vieille littérature, que cette nation a tant aimée et tant reniée, soit encore là pour tâcher de la tirer de sa torpeur, avant qu’il soit tout à fait trop tard. Les juges vont-ils la faire taire ?

Renaud Camus
3 février 2015

 

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G
j'affirme mon total soutien à Renaud Camus, en sa qualité d'écrivain particulièrement courageux n'hésitant pas à affronter la sévérité d'une justice gauchiste et honteuse.<br /> <br /> Cependant je reconnais être inquiet pour lui, sachant que les condamnations risquent d'être sévères, et que éventuellement sur le long terme , il ne pourra pas tenir le coup
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R
J'ai la même peur pour cet homme courageux.La main d'un état totalitaire comme la France actuellement peut être meurtrière hélas !