Le bonheur assassiné

30 Avril 2022 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie

Un papillon léger s’est posé sur ma main
Alors que je rêvais dans les herbes folles
À ne penser qu’à vous et mon triste destin
Quand on ne peut aimer le cœur se désole

Vous m’aviez ébloui dès le premier regard
Et je restai muet devant tant de beauté
Il faut bien se taire lorsqu’on est un vieillard
Il serait indécent d’encor pouvoir aimer

Lorsque le poids des ans est trop lourd à porter
Il est préférable de regarder ailleurs
Oublier le désir sans pouvoir l’oublier
Et ne plus entendre votre rire tentateur

Mon âme est en peine mais ne peut s’envoler
Regardant l’insecte agitant ses ailes
Je n’ai qu’un seul regret ne pouvoir m’échapper
Et gommer le tourment des heures cruelles

Alors que je rêvais dans les herbes folles
Un papillon léger s’est posé sur ma main
Après quelques instants Il reprit son envol
Me laissant déprimé avec un cœur chagrin

Méry-sur-Ourthe, le 30 avril 2022
Georges Bleuhay - en attente de publication
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