Roaix
17 Février 2018 , Rédigé par Georges Bleuhay Publié dans #Poésie
Les vignes sombrent lentement dans la nuit
Et les raisins se gorgent de fraîcheur
À part les cigales on n’entend nul bruit
Le raisin exhale sa fine senteur
Autour de la vielle ferme où nous logeons
S’étend le vignoble à perte de vue
Contre le mur un rosier en buisson
Perd son doux parfum la nuit venue
La plénitude du terroir rhodanien
Nous apporte une tendre quiétude
Le mistral s’est fait doux et aérien
Les sensations s’offrent en multitude
Heureuse tu te blottis tout contre moi
Tu ne me parles plus et je me tais
Tous deux nous éprouvons un même émoi
Le désir que cela ne cesse jamais
Roaix je garderai ton souvenir
Imprimé au fond de ma mémoire
D’un jour de vacances le dernier soupir
De la fin d’une si belle histoire
Georges Bleuhay – Le cœur fou – Edilivre Paris 2014
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