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Le blogue de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe

Quand une crise chasse l’autre

1 Octobre 2008 , Rédigé par René G. Thirion Publié dans #Wallonie-France

Les médias sont complètement hypnotisés par la crise bancaire qui secoue la Belgique.

Du coup, plus de nouvelles du front communautaire. Les tensions, si elles ne sont pas apaisées, sont volontairement gommées par la classe politique qui, unanime, se rallie au panache bleu du ministre des Finances pour sauver les actionnaires belges et s’extasie sur l’esprit volontaire et décisif du premier ministre.

C’était cela qu’il fallait faire. Le chœur est unanime et cela va faire quelques jours ou quelques semaines de répit pour éviter la crise belge qui est aussi réelle qu’avant l’effondrement de Wall Street.

Les ministres sont sur le pont à combattre la tempête, personne ne va donc se soucier de ce qui se passe dans la cale. Et pourtant…

Où en est le budget 2009 dans lequel manquent les millions d’euros promis par la Flandre au fédéral ?

Sournoisement, des affirmations du style « chaque Wallon coûte 1.000 euros par an à la Flandre » continuent à miner le terrain.

Mais, la trêve et l'union sacrée sont là. L’on va même jusqu'à nous affirmer que nos politiques ont eu une réaction positive et nettement plus rapide que les Américains. Peut-être. Mais la population de la plus grande démocratie du monde refuse de payer pour les magouilles (et le mot est faible) des banques. Quel que soit le jugement que l’on peut porter sur les USA, il faut avouer que leurs politiciens suivent les électeurs qui les ont élus, en toute confiance, pour les représenter.

Mais chez nous, à part le PS qui soutient avec les autres le choix de privilégier l’actionnaire sur le contribuable mais réclame une commission d’enquête parlementaire sur le déroulement de la crise en oubliant que Monsieur Di Rupo comme d’autres de ses collègues a été administrateur de Dexia, quel est l'homme politique qui aurait osé affirmer que le choix fait n'était pas le bon ?

Du vent, encore du vent, mais pas celui qui purifie et permet une meilleure respiration. Plutôt celui qui vient des marais et apporte les miasmes qui s’en dégagent.

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Ø
Vous n'allez pas encore reprocher au camarade Elio d'avoir siégé au CA de Dexia et de n'avoir rien vu.<br /> Je suis sur que les documents importants étaient écrits en anglais, et comme chacun le sait, les socialistes ne comprennent pas l'anglais et signent tout en toute confiance...
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